« L’important n’est pas de partir mais de revenir »
Je vais surement taper sur les mauvaises touches du clavier, vous m’excuserez, il faut blâmer les claviers canadiens qwerty pour ces mauvaises habitudes. Ce lendemain de Thanksgiving me fait penser à nos 26 décembre, sans les papiers cadeaux restants sur la table du salon, un lundi gris, un lundi d’octobre qui ressemble dangereusement à ceux de France. Sauf que je suis partie, et que j’ai désormais droit aux lundis gris canadiens, j’ai cherché, la mélancolie est toujours la même, rien d’exotique là-dedans je vous jure.
Apprendre les règles du football américain et avoir une référence plus stylée que Teen Wolf à propos de lacrosse furent bien plus exotiques. C’est pour ça que je suis partie, pour savoir le rôle du quarterback dans l’équipe et le gout de la cramberrie sauce. Apprendre à tirer sur une cible n’était pas dans mon projet de départ mais c’est aussi pour faire des sorties de route que je suis monté dans cet avion.
Pour ne plus constamment avoir ces foutus zigzags rouges en dessous de mes mots dépourvus d’accents, c’est pour ça que je suis partie ! Merci cher anglais de t’être débarrassé de ces petites choses pas cool avec moi, je commence à t’apprivoiser et faire des traductions hasardeuses, ça y’est je commence à devenir snob pour les autres. Mais aucune inquiétude, je bois toujours de l’eau à table et je suis catégoriquement contre la pizza hawaïenne a.k.a une création/fierté canadienne.
Il se met à pleuvoir ça y’est, on me dit dans l’oreillette qu’il fait la même température ici que dans ma chère city française à 00h24, on me dit également que le froid canadien n’est pas un mythe.
Je reviens vite, sur internet ; cet endroit externe à la planète pour plus de super rimes de ce genre, mais je vais revenir tout court aussi, revenir à la vraie vie.
Xoxo
Eve
Wahou c’est vraiment magnifique, on sent que l’écrivaine a un réel talent et on peut voir à travers son écriture l’an beaute de son âme