Dans la catégorie musicale francophone 2018, voici notre proposition culturelle :
Tout va bien, vous êtes encore dans les temps pour relire notre article sur Contre-temps, de Flavien Berger, juste ici :
https://premierepluie.com/2018/12/19/contre-temps-flavien-berger/
Vous pouvez toujours trouver notre papier sur Image au mur, le deuxième album de Grand Blanc ici :
https://premierepluie.com/2018/12/18/image-au-mur-grand-blanc/
On parlait de Super Héros, de Demi Portion sur Première Pluie, c’était juste ici :
https://premierepluie.com/2018/12/08/super-heros-demi-portion/
Ce magnifique premier album ne nous avait pas échappé sur Première Pluie, retrouvez les fleurs qu’on lui envoie toujours ici :
https://premierepluie.com/2018/12/07/sainte-victoire-clara-luciani/
Aussi fou que ça puisse paraître, c’est bien son premier album solo, Une Main Lave l’Autre, d’Alpha Wann a bien marqué l’année rap, on vous en parlait ici avec Tristan :
https://premierepluie.com/2018/09/28/umla-alpha-wann/
Depuis sa sortie en Septembre, on clame notre amour pour The Dog and the Future, signé Agar Agar, relisez notre fanatisme ici :
https://premierepluie.com/2018/12/15/the-dog-and-the-future-agar-agar/
Le deuxième album de The Pirouettes, Monopolis est une douceur pop à la hauteur de espérances que nous placions en eux, on vous le disait ici :
https://premierepluie.com/2018/12/03/monopolis-the-pirouettes/
2018 aura vu émerger le phénomène médiatico-musical Eddy de Pretto, retrouvez notre décryptage ici :
https://premierepluie.com/2018/12/03/cure-eddy-de-pretto/
L’Or Du Commun a sorti un album incroyable, Sapiens, qui a emmené le rap quelque part, aux origines de l’espèce, on en parlait ici avec Romain :
https://premierepluie.com/2018/11/24/sapiens-lor-du-commun-culture-collective/
Avec Trsitan et Diego on parlait de l’album XX5 de Georgio ici :
https://premierepluie.com/2018/11/28/xx5-georgio-culture-collective/
Nous parlions du magnifique et cinématographie premier album de Hollydays ici :
https://premierepluie.com/2018/12/11/hollywood-bizarre-hollydays/
Nous évoquions avec Tristan les charmes de la Nuit de Jazzy Bazz
https://premierepluie.com/2018/09/14/jazzy-bazz-nuit/
Voilà ce que je disais en plaçant Jeannine de Lomepal en tête de mon classement des albums de l’année :
“Décider de qui a gagné la course de l’année, c’est pas facile. Donner la médaille. Mais là j’ai l’impression de récompenser un vieux copain. Lomepal avait mon âge quand j’ai commencé à l’écouter. Tout était différent. Ce que je place en numéro 1 de ce top, c’est aussi le chemin parcouru.
Et puis il faut dire que c’est album est fou. Tiens ça tombe bien c’est la folie qui sert de conducteur littéraire à cet album qui explore le champ littéraire de la pathologie de cette grand-mère, Jeannine, qui ruisselle sur ses membres, entre don et malédiction.
Mise à nu totale, zizi face au public, comme on le sentait venir sur Flip, entre histoires intimes et chant, Lomepal ne connait pas la pudeur, ne connait plus la pudeur, ça donne cet album, merveille dont je parlais à la radio pour les plus assidus.”
Album époustouflant de justesse et de grâce d’Angèle, Brol est un album qui restera, vous le connaissez certainement tous, que vous l’aimiez ou non, c’est une question, objectivement, de rencontre avec la grâce.
L’année littéraire francophone 2018 voici les reines et rois de la catégorie :
Voilà l’article consacré à Nage Libre, de Boris Bergmann sur Première Pluie :
https://premierepluie.com/2018/12/17/nage-libre-boris-bergmann/
Pour relire l’article consacré à Si nous ne brûlons pas, de Justine Bo, sur Première Pluie :
https://premierepluie.com/2018/12/05/si-nous-ne-brulons-pas-justine-bo/
Vous pouvez retrouver nos pensées à propos de Dos au mur ici :
https://premierepluie.com/2018/12/10/dos-au-mur-nicolas-rey/
Depuis la publication d’En finir avec Eddy Bellegueule, Edouard Louis est un auteur qui compte dans le paysage littéraire français. Il est jeune, vient d’en bas, comme on dit. Il comprend très bien l’époque. Sa grande force est de savoir être tantôt romancier, tantôt sociologue, et de savoir allier les deux disciplines, les allier et non les concilier, le cocktail des deux étant remarquablement efficace chez lui. Dans Qui a tué mon père, il interroge. Il sait qui a brisé son père, et il nous le montre, il se fait avocat, porte-voix des muets de la société. Ceux-là même qu’on lui reprochait d’avoir assassiné dans son premier roman. Peu de gens comprennent les enjeux de la société contemporaine comme lui, flagrant et détonnant dans Qui a tué mon père.
Dans une tribune parue récemment dans les inrocks, il s’est montré le plus perspicace sur les gilets jaunes. Le lien est juste en dessous.
Après le domaine sociologique d’Edouard Louis, voilà un autre livre qui a retenu notre attention en 2018 sans être un roman. Un livre de philosophie politique, on peut le dire. D’une politique de l’urgence des défis contemporains. Un livre qui part de la rencontre de l’auteur, Raphaël Glucksmann, philosophe, et d’un homme, d’une région délaissée, abattu de voir ses enfants se replier dans le vote pour la peur. Ce livre est la réponse à tout ce qui peut conduire au vide. Des solutions, des idées, de l’espoir.
Nous avons rencontré Raphaël Glucksmann, qui a fondé son mouvement depuis.
https://premierepluie.com/2018/12/04/place-publique-tribune/
Voilà ce que je disais de Sujet Inconnu de Loulou Robert, en la plaçant en 4eme position de mon top littéraire de l’année :
“En publiant un livre par an depuis le sublime Bianca, Loulou Robert s’impose en moi comme une évidence. Ex-mannequin elle devient une très grande romancière, c’est super fort. Ici l’histoire de comment on s’en va de là où l’on ne veut pas être. Violemment, avec la rage. On sent la pulsion, on sent les poings serrés qui boxent à fracasser des mâchoires.”
Voilà ce que je disais de ce livre en le positionnant en 10 position de mon classement littéraire de l’année :
Comment l’adultère de sa femme écrivaine pousse le narrateur à enfin se lancer dans l’écriture qui se refusait jusque là à l’inspirer ? Une théorie littérature/séxualité aussi burlesque que fondée. Un style qui claque, et des délires ravissants.