Lumières chaudes, lumières douces des couchers de soleil se confondent aux néons de la ville. Spots aveuglant de faux semblants, de paraître sentimentale, amours artificiels. Les phares des voitures sous les derniers nuages roses, défilent et s’enfoncent, direction le noir de la nuit.
Il existe quelque part où les lumières sont plus belles et plus calmes. L’innocence retrouvée des jours passés, les choses simples des nuits oubliées. C’est un endroit où les nuages sont confortables, tout devient plus agréable, envisageable. Lieu onirique où les lumières dansent avec les sons. Ils deviennent matières, presque saisissables, pénètrent le cœur pour y laisser l’empreinte d’une mélodie sereine. Une légère brise fraîche caresse les paupières endormies, doucement, sans laisser de traces. Elles se confondent avec la chaleur des sourires qui se dessinent sur les visages. Rêves euphoriques, tendres et colorés.
Mélina Rard – Photo de la semaine