Le pantalon est un court métrage ambitieux.
Issu de la constatation d’une génération au mal-être incessant, le pantalon interroge l’être humain dans son rapport à l’autre, au danger, à l’imprévu.
L’histoire intense d’un homme, un lambda, vous ou moi.
Notre mec, car c’est comme ça qu’il s’appelle, “un mec”, se réveille un matin ensoleillé, tout habillé, avec un trou dans son pantalon.
La dernière phrase que vous venez de lire, c’est le synopsis. Il s’arrête à l’élément perturbateur, ce trou, dans le beau pantalon de ce mec.
S’ensuit une quête, la quête d’un coupable. Une quête à la fois violente et intense, qui remet en cause de basiques principes de vie. L’amitié, la fraternité. Comment faire confiance dans un monde où l’on ne peut dormir tranquillement vêtu de son pantalon préféré? C’est rhétorique. On ne peut pas.
Un jeu d’acteur qui surpasse le réel et le connu vient accentuer la véhémence des émotions ressenties, à la fois par le spectateur et par les personnages.
Le budget ? Je dirais cette concentration quotidienne sur les faits, gestes et ressentis de mes pairs. Cet amour franc et cette relation entretenue chaque jour entre le réalisateur (moi même) et ses acteurs. Une vraie richesse, celle que les trou du cul de réalisateurs de notre époque ne peuvent se payer.
Découvrez dès maintenant ce qui vous est offert, un pain dans la gueule au milieu du cinéma.
PS : Peu comprendront la morale de toute façon…