< Tous les articles Évènements Musique Revivre au camping du Chien à Plumes Par Joshua Thomassin 7 août 2019 Une fois par année, un grand terrain où on trouve de la mauvaise herbe, de la terre et quelques cailloux, renaît. La civilisation recommence pendant 3 bonnes journées. Des gens venus de partout mais surtout de Haute Marne Sud viennent prendre cette terre et s’y installent pour faire connaître au monde une meilleure face de lui-même. Cette année 2019, ils étaient quasi tous là. Prêts dès le vendredi matin pour établir le campement le plus efficace possible pour que le confort soit au maximum du minimum. Ils s’engagent quasi tous dans cette aventure, certains avec du matériel 5 étoiles, d’autres avec juste une tente. Vendredi 16h tout est installé et le site du festival ouvre. L’occasion peut-être d’aller y voir quelques concerts. On sait qu’il y a des bons groupes, des artistes stylés à aller découvrir, mais le camping reste le lieu le plus important de tout le festival. Déjà parce qu’on y vit littéralement 10 fois plus, et parce qu’au fond il y a des moments où rien n’est mieux que de créer sa propre civilisation avec ses propres règles. Ici, tout le monde est libre, et cette affusion de liberté ne dépasse pas les bornes. Car c’est le campement d’une grande armée, mais de la meilleure des armées, de la plus bienveillante des armées. Mais une armée tout de même, prête à en découdre pour profiter au maximum de ces 3 jours qui ont pour rareté de réussir à réunir toute cette armée ensemble. Il n’y a pas de lits, pour les plus 5 étoiles des campeurs des matelas, des WC pas trop propres mais utilisables, des douches extérieures très froides mais très conviviales. On mange peu, ou pas bien, ou un peu cher. Mais l’objectif recherché n’est de toute façon pas le confort. On cherche juste à vivre au maximum comme si ces 3 jours étaient les 3 derniers avant une longue absence. Et on y vit bien, car on est heureux d’enfin ne penser qu’à être heureux. Personne ne réfléchit vraiment, tout le monde s’ouvre et rencontre, découvre de nouveaux horizons, de nouveaux rêves, et vient offrir toute sa personne pour le bonheur du collectif. Chaque personne, en rythmant sa journée d’une façon unique, est le caillou qui vient faire ériger une belle statue. Ce campement, en réunissant 1 000 modes de vie au même endroit, permet à la civilisation de découvrir de nouvelles facettes de sa personnalité. On y ressort souvent fatigué, mais avec quelques pouvoirs en plus. On a vécu une petite renaissance qui a fait un grand bien à notre bonheur. On a pu choisir, entre dormir et ouvrir les yeux, être dans des hamacs ou être au son, urinoirs ou grillages, douche ou lac pas trop loin, regarder un cycliste affronter des grands tremplins ou faire des jeux de société, c’était pas grand chose mais c’était important pour voir à nouveau des connexions se lancer. Il faut continuer, toujours, à réunir des gens ensemble, dans ces grands endroits sans responsabilités extérieures. Le monde doit continuer à se réinventer, même si ça ne dure que 3 jours. Vive le Chien à Plumes, vive son camping mais surtout vive ses campeurs, vive la formation de tous ces rangs de guerriers sympas. Je reviendrai, on reviendra, à l’année prochaine. Photos de Diego Zebina Inc. merci aux mannequins Josh À lire aussi Musique Playlists Playlist de la semaine / 21 octobre 22 Oct 2024 Une playlist avec le meilleur des dernières sorties musicales ? Et les conseils de la rédaction pour rester à jour ? Lets go. Arthur 070 Shake – Winter Baby / New Jersey Blues Omg, j’avais oublié que 070 Shake devait sortir un album cette année. Quand je me suis souvenu, ça m’a fait l’effet d’un Interviews Musique Sam Quealy : « La nuit c’est mieux » / Interview 17 Oct 2024 Arthur Guillaumot : Sam Quealy, c’est un plaisir. Tu joues ce soir à Nancy Jazz Pulsations, comment te sens-tu d’habitude, avant de jouer ? Sam Quealy : Je me sens vraiment bien avant de jouer. J’ai été sur scène toute ma vie. Avant d’être musicienne, j’étais danseuse professionnelle. Et même quand j’étais bébé, j’étais une Interviews Musique Isaac Delusion : « Le chemin est toujours périlleux » / Interview 16 Oct 2024 Votre quatrième album, Lost and found est sorti cette année, qu’est-ce que vous avez fait pour la première fois ? C’est un album qui s‘est fait dans un contexte assez particulier. Depuis 10 ans, on a toujours été dans un rush permanent. Entre les tournées et les albums, on n’avait jamais vraiment eu le temps À la loupeCartes postalesDossiersHoroscopeInterviewsPlaylists