Parmi tous les films sortis en salle le 26 mars, voici ceux qu’on vous recommande de ne pas rater dans les salles indépendantes les plus proches de chez vous. Au programme : exutoire littéraire, devoir civique, triptyque finlandais et honneur bafoué.

Lire Lolita à Téhéran, de Eran Riklis

1h47m. Avec Golshifteh Farahani, Zar Amir Ebrahimi, Mina Kavani.

Azar Nafisi, professeure à l’université de Téhéran, croit en le pouvoir émancipatoire de la littérature. Malgré que l’Etat l’interdise et qu’elle risque de sévères conséquences, Azar étudie, avec un cercle restreint d’élèves, des lectures occidentales qui vont à l’encontre des mœurs tolérés.

Je le jure, de Samuel Theis

1h50m. Avec Julien Ernwein, Marie Masala, Marina Foïs.

Fabio mène une vie banale. Il passe ses journées à voguer entre la recyclerie dans laquelle il travaille, Marie, de 20 ans son aîné avec qui il entretient une relation, et le fond d’une bouteille. Un jour il reçoit une convocation afin d’être juré sur une affaire d’incendie avec homicide involontaire.

Les Contes de Kokkola, une trilogie finlandaise, de Juho Kuosmanen

1h01m. Avec Seppo Mattila, Outi Airola, Jaana Paananen.

Kokkola n’est qu’un petite ville de Finlande sans attrait particulier. Néanmoins elle accueille en son sein bon nombre de marginaux comme Romu-Mattila qui veut partir en Suède avec son chien, des bootleggers et leur cochon ou encore une gardienne de phare qui compte explorer l’espace.

Le Joueur de Go, de Kazuya Shiraishi

2h10m. Avec Tsuyoshi Kusanagi, Kaya Kiyohara, Taishi Nakagawa.

Après avoir été injustement accusé d’un crime qu’il n’avait pas commis, le samurai Kakunoshin Yanagida a été contraint de quitter son maître devenant ainsi un rōnin. Aujourd’hui installé à Edo avec sa fille Okinu il s’est désormais reconverti en fabricant de sceaux et s’adonne dès qu’il le peut au jeu de Go.

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Alexandre Barreiro

Visuel à la une : Mathilde Petit