< Tous les articles Musique Playlists Playlist de la semaine / 10 octobre Par Première Pluie 10 octobre 2022 Kids Return – Lost In Los Angeles Vous allez sans doute péter un câble en apprenant que ces deux boyzs sont bien français. Leur musique sent l’Amérique comme jamais mais leur musique a tout ce qui a fait les belles heures de la french touch. Grosse fierté, on conserve notre savoir-faire avec une nouvelle génération (Adrien Rozé et Clément Savoye, qui composent Kids Return, sont des 97). C’est l’un des plus beaux albums de la rentrée, à n’en pas douter. Mélancolique comme une lettre de Neal Cassady, il donne envie de traîner des huaraches dans des stations-services perdues, dans des villes presque imaginaires, à L.A ou ailleurs. Les voix sont déroutantes, les instrumentaux sont des boussoles précieuses, foncez écouter Forever Melodies en entier, ça vient de sortir et c’est un sans faute. Kali Uchis – La unica Je viens de me faire envoûter par ce titre, c’est sans doute le savant mélange de la voix de Kali Uchis et d’une artillerie instrumentale qui semble se réinventer autant de fois que la parure du caméléon le plus vif du coin. J’ai câblé, ça vient de sortir et je crois que c’est mon titre préféré d’elle. Agar Agar – Trouble C’est peut-être parce que l’été s’approchait de trop près qu’on avait manqué de mentionner ici la sortie du dernier titre d’Agar Agar, Trouble en juin dernier. Comment vous imaginiez les nouvelles que nous donneraient le duo de virtuoses ? Trouble, c’est une expérience, une plongée radicale dans un univers visqueux comme un pudding, mouvant comme un pudding, coloré comme un pudding. L’élégance de chaque touche est comme la toile de maître d’un Modigliani fan d’électro. C’est toujours raffiné, coupé comme il faut, et plein de jus. Mélodie Lauret et Dani Terreur – Coups de coups de foudre C’est toujours chic quand deux artistes qu’on aime beaucoup fusionnent le temps d’un morceau, ça permet de saluer la discipline et la douceur des deux à la fois. Ici, on embrasse Mélodie Lauret, qui sortira son premier album, figurez-vous, le 4 novembre prochain, et Dani Terreur, dont la magnifique dernière mixtape, Dani, est sortie en juin dernier. Ici, les deux se donnent la réplique grave sur des airs de ruptures, de regrets, de tristesse classe qui semble flotter sur quelque chose de plus profond que nous toutes et tous. C’est beau, le duo frappe par son évidence mais personne ne sera surpris. Le Noiseur – Je reste cool C’est dur de trouver un mec qui a l’air plus pépouzzz que Le Noiseur, alors forcément, sa musique donne envie de tout envoyer valser et d’écarter les doigts de pieds. Dandy peinard, qui semble scruter les fins du monde, les tours de garde, les trains de retard, Le Noiseur déclame comme un vieux sage des airs légers et profonds à la fois, qui vous feront, selon le jour, douter ou danser. Je reste cool est une méthodologie précise pour triompher de la vie moderne. Simia – Soleille Beaucoup de gens qui me cassent la tête sortent de la musique en ce moment, ils devraient s’inspirer un peu de Simia et écrire des textes fous sur des prods qui donnent envie de courir autour de la ville pour boucler des doutes. Peintre de désastre, Simia a capté un Soleille cruel, celui qui nous fixe dans tous les moments de la vie. J’imagine qu’un clip va voir le jour prochainement, restez à l’affût et misez sur Simia, déjà coupable cette année du très bel ep Trop Tard. SALEM – Starfall Un chant planant comme dans une publicité GoPro ou une video YouTube de présentation de drone et un refrain électro goût synthé option grandiose. Starfall est un son planant, que j’aurais envie d’écouter en hélicoptère ou face à l’immensité de la mer. Un cocktail simple qui marche toujours, mais qui aujourd’hui est particulièrement bien dosé. Winnterzuko – Trotski Ce ouf de Winnterzuko est un des rappeurs les plus prometteurs et identifiables que j’ai pu entendre depuis longtemps, un pur coup de cœur. Entre son album N.O.V d’une incroyable justesse et ses anciens sons pleins d’âme, ce type me fascine. Sa manière de raconter son passé, précis sur les mots, tantôt drôle, tantôt tragique, plutôt simpliste, avec un gros cœur. Son Twitter et l’utilisation simple qu’il en a, ses messages pour ses fans, sa musique, les prods sélectionnées, putain de sincérité, continue comme ça roi, merci pour la fraîcheur. Dosseh – Mode S Le nouvel album de Dosseh est sorti le 29 septembre. Trop tôt pour mourir comprend 19 titres d’une qualité impressionnante. Il revient au nouveau où on l’attend, 4 ans après Vidalo$$a et 6 ans après Yuri. Dosseh a bien fait de nous faire attendre. Commencez par Mode S, nouvellement clipé et qui vous met dans l’ambiance sans sas de décompression. Pomme – jardin Pomme envoie le clip de jardin, titre phare de Consolation, sorti le 25 août. On se retrouve dans un géant labyrinthe de maïs où l’on affronte l’enfance de l’artiste. Un clip entre rêves et craintes, entre chaleur et tristesse, entre fun et macabre, entre nostalgie et souvenirs malsains. Notre playlist est écoutable sur Spotify, directement ici, abonnez-vous pour gagner en bonheur : Arthur feat Diego feat Josh / équipe musique Première Pluie À lire aussi Musique Playlists Playlist de la semaine / 16 décembre 16 Déc 2024 Une playlist avec le meilleur des dernières sorties musicales ? Et les conseils de la rédaction pour rester à jour ? Lets go. Arthur Gen – je déteste la musique Si vous en avez un peu marre de plein de trucs que vous pensiez adorer, alors ce morceau est fait pour vous. Gen explore ce Musique Playlists Playlist de la semaine / 09 décembre 09 Déc 2024 Une playlist avec le meilleur des dernières sorties musicales ? Et les conseils de la rédaction pour rester à jour ? Lets go. Arthur Smino – Dear Fren Comme tous les gens que j’aime bien, j’entretiens un rapport sain avec Smino : on se laisse respirer et de temps en temps j’apprends par surprise qu’il Musique Playlists Playlist de la semaine / 02 décembre 02 Déc 2024 Une playlist avec le meilleur des dernières sorties musicales ? Et les conseils de la rédaction pour rester à jour ? Lets go. Arthur Solann – Les Ogres Le rythme est plus agité qu’à l’accoutumée et le refrain est de ceux qui restent dans la bouche, pour filer la métaphore du banquet gargantuesque dépeint dans À la loupeCartes postalesDossiersHoroscopeInterviewsPlaylists