(cette chronique a recours au placement de produit mais elle ne vous prendra que 10 minutes de lecture pour changer votre vie)

Commencez à penser. Se lever le matin,  le réveil sonne toujours un peu trop aigu, l’impression que la nuit n’a pas été si reposante, c’est surement car elle se termine toujours par un réveil, le doute subsiste, ai-je assez de pouvoir pour repousser mon lever ? C’est déjà trop tard, je ne réussirais plus à me souvenir de ce rêve incroyable dans lequel j’entrevoyais le bonheur, je suis bête de penser à ça, je perds du temps, il faut des céréales, peut-être du lait, surement qu’il soit chaud, et voilà, encore ce petit déjeuner, c’est déjà ça, salle de bain, putain de miroir, putains de boutons, putain de cheveux mal coiffés, putain de moi. Non, se reprendre, allez c’est qu’une journée comme une autre. Mettre des habits, dans lesquels je serais le plus attractif ? Pourquoi je cherche à être attractif, tout le monde s’en fout. S’habiller juste avec des habits qui chauffent le corps, partir, enfin, en retard, toujours, regarder ce bus partir alors que je l’ai vu, le chauffeur m’a vu j’en suis certainement sur à 1000% mais me voilà bien débile à courir après un bus qui roule à 1000km/h de plus que moi. Vie de chien, je dois marcher. Arrivé à ce qu’on m’a donné comme travail, en retard, bien sûr, mauvaise image toujours, je m’assois, j’attends. Quoi, sérieux, il est 18h, ok, bon, c’était l’ennui, je n’avance à rien, ah le directeur m’appelle, quoi, encore quoi, putain je suis viré, on doit se séparer de personnel et les moins expérimentés partent, où est la putain de logique, cercle vicieux toujours en chaîne, pas d’expérience, pas de poste, pas de poste pas d’expérience, pourquoi on arrive jamais à la fin de ce cercle alors que j’ai mis 5 ans à atteindre ce cercle, la vie n’a aucun sens, je rentre, j’arrive, encore la porte qui coince, ça y est, je crois que j’ai pas mérité d’avoir faim aujourd’hui, il faut que je dorme, y’a rien, rien qui va, seul le sommeil a du sens. 

Tout d’abord bonsoir, je suis heureux de vous retrouver après tout ce temps. Je me souviens vous avoir raconté comment augmenter sa confiance en soi grâce à la réalisation d’objectifs ici : https://premierepluie.com/2018/05/09/comment-augmenter-considerablement-sa-confiance-en-soi-et-devenir-beau-riche-et-celebre-chronique-de-lan-2000/

J’espère que cette technique a marché pour vous, mais aujourd’hui nous allons aborder un sujet encore plus important que la confiance en soi : le bonheur. Le paragraphe précédent raconte l’histoire d’une journée qui m’a l’air bien malheureuse, sans être poussée dans trop de détails qui vous auraient fait quitter les yeux de cette chronique. Mon but, ici, avec tous les mots qui vont suivre, est de vous rendre heureux, de vous aider à faire de votre vie un endroit où vous êtes à l’aise. Si vous analysez bien, j’ai déjà commencé car rien que le fait de dire à quelqu’un que vous voulez le rendre heureux augmentera sa satisfaction momentanée mais trêve d’attente, je vais vous présenter mon plan. Il est cette fois en trois étapes :

  • trouver son bonheur personnel, unique = étape numéro 1
  • faire de cette unicité un bonheur pour tous = étape numéro 2
  • le cheval de Troie = étape numéro 3

I] Trouver son bonheur personnel, unique = étape numéro 1

Certains se demandent pourquoi chercher à tout prix à être heureux, pourquoi une telle obsession ? Cette question est légitime mais elle prouve un manque de questions posées par eux-mêmes pour eux-mêmes. Malgré une lacune de ma part en XP récoltés en terme d’années de vie, je suis déjà assuré que chaque être humain doit être heureux pour qu’enfin le monde tourne vraiment rond. Même sans en avoir conscience, notre quête de bonheur dicte notre vie. Mais parfois au contraire, on se prive de ce bonheur car on pense qu’il est un objectif qui diffère d’autres. Je vous dis non, toujours non. Le bonheur est la clé de nos désirs, il doit accompagner nos décisions, nos actions, pour qu’on puisse accomplir ce qu’on souhaite au plus profond de nous. Le bonheur est capital à notre survie. Il nous aide à être en bonne santé, à être productif dans ce que nous désirons, et à vivre tout simplement plus longtemps, alors faites-en votre compagnon.

Mais être heureux n’est bien sûr pas simple de prime abord. On voit le bonheur comme une montagne vertigineuse qui ne peut être grimpée que par ceux touchés par la grâce. C’est là où l’on se trompe, le bonheur est en nous, il nous habite et nous guide, il faut simplement apprendre à vivre à ses côtés. Mais alors me direz-vous, comment trouver ce bonheur, et comment le dresser ? Tout d’abord, un petit point quelque peu scientifique sur ce dernier. Des études* ont prouvé que notre bonheur est composé à :

  • 50% d’un bonheur relatif à notre code génétique, qui agit comme un seuil auquel nous revenons après chaque événement heureux ou difficile, un bonheur de base en quelque sorte
  • 40% des actions qu’on choisit de faire et qui nous rendent régulièrement heureux
  • 10% des éléments qui affectent notre vie, soit l’argent ou le travail qu’on a, la maison qu’on possède…

Nous sommes bien d’accord que cela se traduit assez mal dans la vie réelle, mais ces chiffres mettent en lumière quelque chose de très important. Car tout le monde pourrait penser que les 10% sont un pourcentage plus élevé en réalité, moi-même je le croyais avant de voir ce nombre. On pense logique que nos possessions ou que les événements qu’on rencontre vont déterminer notre bonheur. Mais l’argent ne fait pas le bonheur, dès qu’il a permis de vivre dans des conditions acceptables il ne nous rend pas plus heureux. Et si pour la plupart des gens, dont moi, il permettrait de réaliser la majorité de nos désirs, qu’on le voit comme la source de la réjouissance, c’est parce qu’on est soumis à cette main invisible qu’est l’argent. Il oblige des millions de gens à travailler encore et encore juste pour se permettre de vivre correctement, et il en laisse plein sur le côté de la route. Mais là n’est pas le sujet, il faut juste savoir que l’argent ne peut pas être la seule source de notre bonheur, il peut être un moyen de le trouver mais il sera bien malheureusement trop souvent une illusion. 

De même, événement positif ne rime pas toujours avec bonheur comme adversité ne rime pas toujours avec malheur. Car le bonheur réside en grande partie dans la façon d’affronter l’adversité. Il faut réussir à surpasser toute sorte de situation et à réaliser que si l’on décide de rester malheureux, le bonheur ne viendra pas, qu’il ne peut venir que de nous. Cela est fort difficile à accepter mais c’est nous même qui décidons si nous restons malheureux ou si nous réussissons à remplacer cette adversité par un bonheur retrouvé. Il est d’ailleurs prouvé qu’il n’existe pas plaisir sans souffrance. Sans connaître l’adversité, et sans savoir l’affronter, il est impossible d’être heureux constamment. Que voudrait dire le mot bonheur si le malheur n’existait pas ? Et pas de miracle pour réussir à repousser la tristesse, tout est question de travail sur soi, petit à petit, étape par étape. Nous devons savoir maîtriser nos peines pour garder la joie de vivre, car il n’y a pas meilleur moyen d’être heureux que de décider de l’être.

Les 10% sont donc, je l’espère, plus clairs pour vous et maintenant nous allons nous attaquer à la plus grosse part du gâteau, celle avec du glaçage et une cerise : réussir à trouver des moments de pleine satisfaction. Mais qu’est-ce qu’un moment de pleine satisfaction ? C’est un peu comme être dans la zone pour un sportif. C’est arriver à trouver ce moment où quoi qu’il se passe tout autour de nous ou dans notre tête, nous sommes subjugués par l’instant présent et seul lui compte à nos yeux. Nous oublions même notre propre ego qui est sans cesse en train de tourmenter nos décisions et notre esprit d’habitude. Cela peut arriver lors de n’importe quelle activité, regarder un film et saisir le moment d’ultime frisson lorsque le personnage principal atteint enfin le but de sa quête, cuisiner et saisir le moment où la magie opère et que chaque ingrédient se mélange aux autres pour ne former qu’un, marcher et saisir le moment où le vent passe contre notre visage et nous donne une extrême sensation de fraîcheur, être avec des amis ou en famille et saisir le moment où chaque visage que nous connaissons brille, travailler et saisir le moment où notre dernière phrase aura fait basculer la discussion et que nous avons réussi à obtenir ce financement pour monter notre propre société, bref, les occasions ne manqueront pas dans une vie où l’on fait ce qu’on aime pour trouver ces moments de pleine satisfaction qui ne seront pour la plupart du temps pas descriptibles par les mots créées jusqu’à présent. Mais même s’ils sont brefs, ils permettent de nous rendre heureux sur le long terme si nous arrivons à en rencontrer régulièrement. Et le mieux est d’en rencontrer dans différentes activités, au cas contraire où l’on s’enfermerait dans un cadre où il n’y a qu’une façon de nous donner du bonheur. Le but est de trouver un maximum d’activités permises par le monde qui nous entoure qui nous rendent heureux à coup sûr, et de les pratiquer de façon régulière. Ici entre en jeu le « qu’est ce qui me ferait plaisir » qui se fait une petite beauté pour devenir un plus concret « qu’est ce qui me rendrait heureux ».  Les activités ne manquent pas et elles sont différentes pour chacun de nous. C’est ce qui nous rend si unique, nous n’aimons pas les mêmes choses, et notre personnalité doit être le ressenti de ce qu’on aime, de ce qu’on aime vraiment. Vivez de ce qui vous passionne, ce qui vous anime, et vous n’aurez besoin de rien de plus pour être heureux. Et si certains d’entre vous sont à la recherche de nouvelles activités, une liste sera présente à la fin de cette chronique pour vous permettre de changer votre quotidien.

Notre propre bonheur se résume donc à nous, à nos choix, à ce que nous décidons de faire et de ne pas faire. L’environnement extérieur n’est qu’une variable. Tout se passe dans notre tête et la bataille à l’intérieur sera peut être rude au début mais il faut s’assurer que le bataillon Bonheur grandisse de jour en jour pour qu’il finisse par régir sur notre royaume interne.

II] Faire de cette unicité un bonheur pour tous = étape numéro 2

Nous sommes des êtres humains et si l’on ne l’avait pas remarqué nous sommes beaucoup à habiter au même endroit, plus que notre cerveau ne pourrait l’imaginer. 7,6 milliards de personnes, 7,6 milliards de personnes uniques. Et parmi ces 7,6 milliards, il est capital de trouver un bon échantillon pour nous entourer. Un entourage avec qui les moments passés passent dans le timing le plus parfait possible, pas trop vite ni trop lentement, mais dans un calibrage millimétré, celui où l’on a vraiment l’impression de vivre pleinement. Un entourage qui nous inspire au quotidien, qui partage certaines de nos passions et qui nous passionne chaque jour un peu plus. Il faut être passionné par les gens qu’on côtoie car l’on risque sinon de perdre la passion qu’on a pour les autres que nous, et ça notre bonheur ne nous le pardonnera pas.

Êtres sociaux que nous sommes, nous avons fondamentalement besoin des autres pour avancer et pour vivre heureux. Les connexions qu’on crée, les liens qu’on possède avec les autres personnes nous procurent de la joie, automatiquement. Et l’on ne peut pas vivre heureux au milieu du malheur alors on se doit d’aimer les autres. Je vous cite ici un passage d’un de mes livres référence Le Bonheur selon Bouddha : « Si l’on n’aime pas les autres, on ne peut pas être heureux. Les autres, c’est nous. Embarqués comme nous sur cette planète, dans une aventure extraordinaire, la recherche du bonheur. Cette équanimité – au sens originel de ce qui est égal – gomme toutes les différences et nous libère d’emblée de l’effroyable impression de solitude qui parfois nous assaille. » 

On doit les aimer et les aider, avoir envie de prendre soin d’eux et de ne jamais les voir souffrir, on doit se soucier des autres car c’est en se souciant des autres que notre bonheur va prendre l’autoroute pour augmenter encore plus rapidement. 

Et justement, les petites communautés sont les lieux qui m’intéressent le plus sur cette planète car ce sont des lieux où chaque personne compte sur chaque personne et où chaque personne compte pour chaque personne, où chacun cherche à apprendre aux autres ce qu’il sait et à apprendre ce que chacun sait. Cet échange est comme une bombe à eau gigantesque remplie de bonheur qui explose dans la face de chaque personne faisant partie de cette communauté. Et c’est l’altruisme que nous développons au cours de ces échanges, cette bonté originelle qui sommeille en chacun d’entre nous comme une vraie nature cachée, qui va révéler notre pure joie.

De plus, cette appartenance à un “groupe” de personnes se souciant les uns des autres va permettre de faire de nos tracas des choses qu’on pourrait bientôt ne plus voir au microscope, car faire partie d’un ensemble rassure. Comme si chacun se déléguait d’une partie de ses peines et que le groupe tout entier permettait à chacun d’en porter moins. Et cela marche également pour le bonheur, car ce dernier va se démultiplier. Ce qui rend le groupe heureux va nous rendre heureux, et nous avons envie d’aider à ce que ce dernier continue de le rester. Cette quête du bonheur collectif va nous amener à l’apogée de la jouissance car, comme dit un peu plus haut, l’altruisme réveille ce qu’il y a au fond de nous et il nous fait découvrir un bonheur incomparable. Un bonheur où l’ego a totalement disparu, où, grâce à nos actions, l’on commence à avoir l’impression de donner un sens à sa vie. Et ce sens, lorsqu’on l’a trouvé et qu’on le suit, va permettre de vivre le plus longtemps possible en connaissant le bonheur. Par exemple, préserver la planète du réchauffement climatique et de l’activité humaine rentre totalement dans ce domaine car simplement jeter un papier posé par terre à la poubelle et se dire qu’on a, même si c’est à une échelle ridicule, participé à cette grande lutte va nous réjouir intérieurement, va animer notre feu d’humanité. Et ce sont les gens avec ce feu d’humanité en eux qui arrivent à faire changer les choses, pour le bonheur de tous. 

Entourons nous de personnes qu’on aime, qu’on admire et à qui on tient. Lions nous aux autres en échangeant amour, savoir, culture. Apprenons à aimer, à aider, à protéger. Vivons heureux d’amour, d’amitié et de fraternité. Rencontrons les sentiments Gratitude, Compassion et Bienveillance. Ajoutons-y toujours plus d’Amour. Grands mots pour grande vie. Et comme le dit Mark Twain :

« On n’a pas le temps, si brève est la vie, pour les chamailleries, les excuses, l’animosité, les appels à rendre des comptes. On a que le temps pour aimer et pas un instant de plus, pour ainsi dire, que pour ça. »

Alors prenons soin des autres, sans se soucier de ceux qui ne veulent pas participer à cette belle conquête, celle qui va nous permettre de créer le royaume du bonheur.

III] Le cheval de Troie = étape numéro 3

Si vous ne connaissez pas l’histoire de la belle ville de Troie c’est une histoire avec un mec nommé Achille, un mec qui n’a qu’un seul talent, être joué par Brad Pitt. Et aussi avec un mec nommé Ulysse, un mec qui lui a inventé un moyen de prendre Troie en y faisant rentrer un beau cheval en bois rempli de soldats. Et bien en fait le bonheur ça marche pareil. Il suffit de le faire entrer en nous pour qu’il nous assaille avec tous ses différents soldats et qu’il prenne notre contrôle pour créer son royaume en nous. La métaphore est peut être un peu bizarre sur les bords mais franchement elle marche super bien, j’en suis fier.

L’humain n’a, je trouve, pas encore atteint son potentiel. Un potentiel qui viendrait avec le bonheur de tous. Un potentiel qui permettrait de vivre en adéquation avec la planète Terre. Mais si, vous aussi, vous voulez que l’être humain atteigne enfin ce potentiel, vous savez désormais quoi faire.

Trouver ce qui vous rend vraiment heureux au quotidien, varier votre mode de fonctionnement, apprendre à surpasser les peines et l’adversité, être entouré de personnes qui veulent votre bien, faire avancer une communauté, donner un sens à sa vie, dépasser les jugements de son ego.

Vivre heureux sans en avoir à se justifier. Vivre heureux et laisser vivre le monde.

BONUS

Liste non exhaustive des activités rendant heureux à 99% des cas selon la police du bonheur :

Avoir une relation épistolaire, boire du jus d’orange, effectuer une activité physique, manger, faire sa signature, lire la 4ème de couverture d’un livre et comprendre l’histoire, manger une mandarine, faire ce qu’on qualifie d’une bonne action, mettre deux chaussettes différentes, penser aux choses les plus positives de notre vie, prendre soin d’une plante ou d’un animal, marcher sur une montagne, apprécier la météo, se doucher, rendre heureux quelqu’un d’autre, prendre des nouvelles, écrire une nouvelle, méditer…

*étude de Sonja Lyubomirsky, David Schkade et Kennon Sheldon https://escholarship.org/content/qt4v03h9gv/qt4v03h9gv.pdf


Josh – Chronique de l’an 2000