On l’a vu absolument partout cette année, on a l’impression qu’il a finalement toujours été là, que son flow nous accompagne depuis des années. 

Pourtant son 1er album Cure était publié le 2 mars 2018. Et ce 1er album qui passe pour un classique du genre, réédité depuis peu, est incontestablement l’un des événements musicaux de l’année en France.

Impossible à classer, Eddy de Pretto, mais justement le catégoriser serait l’erreur de l’année. Pas du slam, pas du rap, pas de la chanson. Rien de tout ce qu’on a pu en dire, bien plus que tout ce qu’on pourrait en dire. 

Un message des tripes, un scandé du cœur 

Il est, Eddy de Pretto, d’une passionnante originalité. Et le pire c’est que le talent d’Eddy de Pretto est à peu près proportionnel à sa surexposition médiatique : immense. On en a fait un produit en oubliant souvent sa production. 

Les turbulences des émotions d’un enfant du siècle 

Pourtant ses textes sont modernes et lucides : désabusés, ils ont la rage de la vraie vie. Des prods qui se déhanchent sans exclure personne. Visuellement, Eddy de Pretto est un ovni à tous les points de vue, à commencer par cette pochette. 

On l’oublierait presque, mais c’est cette année qu’Eddy de Pretto a chamboulé l’année. 

https://youtu.be/ngXmJO7tsRw


Cure par Eddy de Pretto, Initial Artist Services, Universal


Arthur Guillaumot – Culture Collective