Wallace Cleaver – Cauchemar

Vous savez à quel point on aime voir Wallace Cleaver avancer dans sa musique, et une nouvelle fois, un cap a été passé. Wallace vient de balancer Cauchemar, un projet de 8 titres, d’un peu plus de 20 minutes pour prouver mon premier paragraphe. En projet cohérent mais ouvert au monde, avec une vraie proposition et une diversité dans les titres qui fait plaisir. De plus en plus chaud, Wallace peut surfer sur des instru sombres et lâcher de vrais bangers mais également des titres léchés ou la musicalité, l’émotion et l’interprétation offrent un vrai relief au personnage, à l’homme derrière le rappeur, à l’artiste. Cauchemar, avant dernière piste nous révèle un Wallace tourmenté, et sensible, qui s’interroge sur la vie qui passe. Le titre a été clippé dans les Alpes et on vous le recommande.

ANIKV – Меня не будет (feat SALUKI)

On aime la musique, celle du monde entier. Alors on essaye de s’affranchir parfois de la musique qui parvient dans notre pays pour découvrir un ailleurs. J’écoute donc, en ce moment, des musiques d’un peu partout. J’apprécie la douceur de la langue russe voir de l’allemand, que je ne pensais pas aussi agréables à l’écoute par pure ignorance et bêtise. Alors j’ai découvert ANIKV, par la chanson Меня не будет, sa plus connue sur Spotify. Et j’adore. Écoutez des artistes lointains, du rock algérien ou de la pop sous marine on s’en fout mais écoutez tout, vous allez voir les humains sont forts en musique à travers le globe.

november ultra – miel 

november ultra fait de la musique pour réconcilier les sens, et quand tout s’affole, on lance un nouveau morceau, qui fait l’effet d’un cataplasme. c’est fait de douceur, de volupté, de miel, c’est envoûtant comme c’est charnel, fort et multiple. c’est pour résumer : de la musique qui fait du bien. la sobriété y est une affaire de raffinement, et les infinis sont disciplinés.

Raphaël – Le train du soir (feat Pomme) 

Embaumé de Bowie, Raphaël, forcément. Mais il en a le cœur, mouvant, quand il joue les papillons de nuit qui irradie différemment à chaque fois. Depuis des années, il ne sort plus jamais le même album. Peu sont ceux qui peuvent prétendre accéder à la catégorie caméléons. Cette fois, Raphaël s’habille en bleu nuit, d’un rock léger, mobile, plein de vapeurs. L’argile littéraire en prend le pli, velours suave, qui chante les manques, les pleins, les routes, les fleurs. Tout un programme, qui se peint avec Pomme, Clara Luciani, Arthur Teboul de Feu! Chatterton ou Benjamin de The Shoes. C’est un disque plein de secrets. 
J’aime beaucoup cette chanson avec Pomme, l’impression de contempler l’approche de deux peintres d’une même école. Le clip est d’un chic rare, porté par la grâce de Mélanie Thierry. Tout va bien.

Mr GISCARD – H&M

Très agréablement surpris du deuxième morceau de Mr GISCARD. Sa voix calme et douce nous reprend pour un second tour de piste sur une prod plus ambiançante, des lines qui s’enchainent dans le bon rythme et son style s’impose de lui-même. Le clip est encore une fois très beau, Jade Legrand et Rod Paradot sont encore de la partie pour réaliser un de mes rêves : une histoire d’amour dans une laverie. Vivement la suite, tout est sur des roulettes pour l’instant.

Booba – Dernière Fois

Ultra, le dernier album de Booba est sorti et il a fait beaucoup parler. Déceptions à la sortie de la tracklist, un artiste de moins en moins respecté par ses écrits sur les réseaux sociaux mais tout le rap fr prêt à entendre le dernier tour de piste du duc. Personnellement j’ai pas surkiffé l’album, ça s’écoute bien sur très bien, ça reste Booba mais rien d’incroyable et loin d’être son meilleur projet. Mais les plus grands de ses fans se réjouissent qu’il ne soit pas au niveau de ses derniers singles. Un album à écouter, car un des plus grands du rap français vient peut-être de réaliser sa dernière œuvre.

Pépite – Rubis

Le duo français revenait l’année dernière avec ce single à l’ambiance humide des larmes d’un amour perdu. Ça reste du Pépite, avec la même recette que celle qui a fait leur succès, un retour dans le temps avec ce filtre 70’s infusé dans l’arrangement et cette pop dans l’ère du temps.

The Statler Brothers – Hello Mary Lou

La carrière des Statler Brothers aura été aussi interminable qu’un match de baseball : 47 ans d’activité, de 1955 à 2002. A l’origine chanteurs de gospel dans les Églises de Virginie, ils ont décidé de se lancer dans la musique et de créer leur univers à eux, en mixant tout ça avec des influences country. Hello Mary Lou fait partie de leurs reprises les plus réussies, qui sentent la sciure de bois et les marrons chauds.

Cosmos Sheldrake – Solar Waltz

C’est dans l’album The Much Much How How And I sorti en 2019 que l’on retrouvait une des perles rares de l’univers de Cosmos Sheldrake : Solar Waltz. Une valse qui nous emporte une fois de plus dans un univers reposant, épanouissant, rempli de flore grimpante et d’un vert éblouissant. Une ode à la renaissance, aux forêts de pins et aux rivières toujours froides.

Camel Power Club – Ourson

Retour en adolescence avec une redécouverte il y a quelques semaines de Ourson, le titre de Camel Power Club qui avait fait danser tant de cœurs solitaires en 2015. L’attente du bus les matins d’hiver pour aller au lycée. Les balades au bord du canal. Camel Power Club avait samplé la puissante voix de Son House dans son morceau Delta Blues sorti en 1941. Une pépite qui traverse les époques.

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