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Un premier roman, c’est toujours particulier

Ce choix va surprendre ceux qui connaissent mes goûts littéraires. Mais je ne suis pas un label, ou alors un label qui revendique la curiosité avant tout. Je ne suis pas définitif. D’ailleurs comment l’être à propos d’un premier roman ? 

Une histoire. Celle d’Emile, touché par un Alzheimer précoce et foudroyant, qui lui donne deux ans. Oui mais deux ans pourquoi ? Emile s’anime alors de l’envie de partir. L’envie l’habite, une envie de celle a déplacer la maladie pour aller draguer les montagnes et la vie en haut.

Promenade en France, dans les allées de la vie 

Son plan est tracé. Il achète un camping-car. Ça c’est fait. Mais il ne veut pas partir tout seul. Il dépose une annonce sur un site, comme une bouteille à la mer, et encore, une drôle de bouteille que cette proposition. Une jeune femme répond. Elle s’appelle Joanne. Ça donne une histoire qui n’est pas niaise du tout, qui s’échappe de la structure classique. Rarement dans l’attendu, rarement, plutôt dans la découverte, et l’émerveillement de la sensation de voir pour la première et la dernière fois. Force de vivre. Histoires personnelles. Lignes, de l’horizon et de la main. Emile et Joanne, la route de la vie. 

Tout le bleu du ciel, est un premier roman, 600 pages d’une histoire qui se promène en France, sur des routes qui sont celles de l’intime, de l’amour, du personnel. C’est chez Carnets Nord et ça paraît aujourd’hui, vendredi 15 février. 


Arthur Guillaumot