Parmi tous les films sortis en salle le 24 avril, voici ceux qu’on vous recommande de ne pas rater dans les salles indépendantes les plus proches de chez vous. Au programme : une affaire criminelle en France, un chaman qui perd ses pouvoirs en Mongolie, un déserteur de l’armée israélienne et une jeunesse qui se perd au Kosovo.

Première affaire, de Victoria Musiedlak

1h38m. Avec Noée Abita, Anders Danielsen Lie, Alexis Neises.

Une jeune avocate est propulsée sur sa première affaire : un meurtre sauvage commis sur une jeune fille. Son client, présumé coupable, est un adolescent lui aussi. Elle va tout donner pour prouver son innocence, tout en découvrant la cruauté du monde criminel. Un voyage initiatique d’un genre nouveau.

Un jeune chaman, de Lkhagvadulam Purev-Ochir

1h43m. Avec Tergel Bold-Erdene, Nomin-Erdene Ariunbyamba.

Le cinéma mongol a toujours autant de beauté à vendre. Ici, un chaman de 17 ans tombe amoureux en éloignant les esprits d’une fille qui va se faire opérer. Cette nouvelle sensation lui fait perdre ses pouvoirs, mais il découvre mieux : une sorte de liberté partagée. Les deux adolescents vacillent entre la Mongolie ancestrale et moderne, sans vouloir choisir un camp.

Le Déserteur, de Dani Rosenberg

1h38m. Avec Ido Tako, Mika Reiss, Efrat-Ben Tzur.

Un soldat israélien de 18 ans déserte le conflit en Palestine pour retrouver sa petite amie à Tel Aviv. Sa mère, inquiète qu’il se fasse attraper et risque la prison, découvre que l’armée croit en réalité qu’il a été kidnappé. Sa cavale prend une tournure nouvelle, mais lui ne se bat que pour deux choses : la liberté et l’amour.

Notre Monde, de Luàna Bajrami

1h25m. Avec Albina Krasniqi, Elsa Mala, Aurora Ferati.

En 2007, le Kosovo est tout proche d’obtenir son indépendance, après 8 années passées sous la protection de l’ONU depuis la guerre. En plein cœur du pays, deux jeunes femmes quittent leur village pour rejoindre l’université. Mais leur génération fait partie des laissés pour compte. Elles survivent dans ce monde en reconstruction, tout en essayant de se construire elles-mêmes. L’identité personnelle et nationale se confondent.

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La rédaction ciné de Première Pluie

Visuel à la Une : Mathilde Petit