Monopolis, c’est le nom d’une chanson de France Gall sur l’album Starmania paru en 1978. Chanson ultra lancinante qui interrogeait l’avenir des villes, en l’an 2000. 

C’est marrant parce qu’ils le savent, quand ils sortent leur deuxième album le 28 septembre, que cette image de France Gall / Michel Berger leur colle à la peau depuis qu’ils ont touché au succès. 

Quelques baisers volés, des paroles entêtantes, des mélodies qui prennent par la main

Presque déjà devenu iconique, le pire c’est que c’est pas volé. Tout est léger et profond, sur cet album, en ironie grave. Un pop qui vient des années 80 et fonctionne à merveille avec tout ce que propose la modernité. Ils savent faire. Une jolie histoire de musique et d’amour, commencée dans un cours d’anglais d’un lycée d’Annecy, et qui emmènent maintenant Vicky Chérie et Léo bear Creek au sommet de la Monopolis

Ce 2ème album est un 1er bisous sur la bouche

Il incarnent quelque chose d’ultra moderne de la passion, un amour enfantin, de premier bisous la bouche. Pas naïf, ni niais, attention. Heureux de vivre et d’aimer, c’est original, et puis ça fonctionne alors c’est génial. 


Monopolis, par The Pirouettes est paru le 28 septembre 2018 chez Kidderminster. 


Arthur Guillaumot – Culture Collective