Dans la liste des nommés pour le meilleur nom de festival, il y a Les 3 éléphants à Laval (mai) , la Magnifique Society à Reims (juin) , le Cabaret Vert à Charleville-Mézières (août) et le Chien à Plumes à Villegusien, ces 2,3 et 4 août. 

Nom quasi légendaire, divinité étrange vénérée par les festivaliers depuis 23 éditions, le Chien à Plumes se penchera ces prochains jours sur les berges de Villegusien pour une nouvelle édition. 

Depuis 23 ans, Tryo, les Wailers, Arno, Hubert Felix Thiéfaine, Shakaponk, Cali, Philippe Katerine, Olivia Ruiz, Orelsan, Jacques Higelin, Boulevard des airs, Hyphen Hyphen, Skip the use, Cats on trees, Izia, Fauve, Louise Attaque, Mass Hysteria, Vianney, Miossec, The Shoes, Danakil, Camille, Keny Arkana, Feu! Chatterton viennent et surtout reviennent former au fil des ans, les rangs d’une programmation exigeante et très vive, basée sur un éclectisme certain. Mais surtout, le Chien à Plumes a toujours fait la part belle aux quatre coins du monde sur ses affiches. Avec des groupes venus faire succéder les continents sur les scènes de Villegusien. 

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Cette année encore, le voyage sera inter-générationnel et intercontinental, loin des oreilles acquises d’avance, mais au plus proche de la musique. 

 Le vendredi on se prendra la vague espagnole Ska-P et on récitera par cœur les couplets de L’or du Commun. On prêtera l’oreille à La Chiva Ganvita, ou à MNNQNS. On sera particulièrement attentif à Ibrahim Maalouf qui invite Haïdouti Orkestar, le samedi, mais aussi prêts à en découdre face aux flows de Caballero et JeanJass, à la pop de rêve de Catastrophe ou aux fulgurances de Thé Vanille. Dimanche on se terminera avec Thérapie Taxi, Tiken Jah Fakoly ou Johnny Mafia. On ne se calmera que pour Grand Corps Malade histoire d’apprécier le moment, et on vivre Suzanne, avant de s’agenouiller devant les amis Co&Jane. 

Les nuits seront étoilées comme seule la Haute-Marne sait le faire dans ce monde si vaste, avec ces artistes de partout, de toutes les musiques et de tous les endroits, venus faire des acouphènes aux moustiques du lac et des berceuses aux campeurs qui s’endorment trop tôt pour tout savourer. 

C’est un projet pensé pour être cool, pas pour faire rentrer 100 000 personnes et faire du bénéfice comme des requins de la finance, ici on est chez les chiens de la danse, ceux qui ne font pas de choix entre manger local, bio, responsable et écouter une musique bariolée et éclectique. Entre s’amuser et comprendre. Entre se baigner et adhérer à Amnesty International. Entre se maquiller de boue et débattre 1 heure sous une tente. C’est un tas de choses encore, à découvrir.

À demain !


La rédaction culture de Première Pluie