< Tous les articles Cartes postales Santos, Brésil : Juliette Par Première Pluie 4 février 2020 Salut Première Pluie, Étant en échange international en Amérique latine j’ai décidé de passer une partie de mes vacances au Brésil parce que j’y ai de la famille que je n’avais jamais vu. Depuis un mois, j’habite à Santos, une des premières villes du pays, immenses plages, montagnes recouvertes de végétation, un large panel d’activités s’offre à moi… Enfin ça c’était avant qu’il ne se mette a pleuvoir tous les jours. J’y ai donc découvert une culture plus que des paysages. Et ce que j’ai appris des gens que j’ai rencontré ici c’est leur simplicité. On m’a accueilli comme si j’avais toujours fais partie de la famille. Ici les européens sont perçus comme « supérieurs » grâce ou à cause de nos privilèges. Un jour on m’a demandé « Pourquoi tu viens ici au Brésil alors que vous avez tout en France ? Ici c’est pauvre, il n’y a rien ». La vérité c’est que je n’ai rien su répondre. Cet exemple d’humilité m’a fait réfléchir. Je suis une personne privilégiée mais c’est eux qui m’ont ouvert les yeux. Quand je vous parle des brésiliens que je connais, je vous parle de gens qui ont connu la misère, qui ont vu des personnes se faire battre devant eux, et qui ont failli y passer eux aussi. Mon oncle m’a raconté comment il avait vu quelqu’un se faire pendre par les bras en pleine rue et se faire saigner à coup de ceinture quand il avait quatorze ans. La vie ne leur a pas fait de cadeaux. Et pourtant quand je les vois je ne vois pas des personnes brisées, je vois des gens curieux, ouverts, humbles, avec beaucoup d’humour. Mon Oncle m’a fait découvrir le surf et j’ai adoré même si je ne tenais pas debout sur la planche. Ma cousine m’emmenait dans des soirées electro, où tout le monde me parlait malgré la barrière de la langue. Alors qu’en France on a souvent tendance à laisser les étrangers de côté, parce que c’est plus facile que de faire l’effort de les comprendre. Beaucoup d’entre nous auraient besoin d’apprendre de leur humilité. La plupart des gens qui ont la chance de voyager comme moi, le font pour se divertir s’amuser, se reposer, faire du tourisme… Moi même je le fais parfois et il n’y a rien de mal à ça. Mais une fois ou deux, quand vous voyagerez, je vous invite à parler avec les habitants, pour transformer de simples vacances en véritable voyage humain. Juliette Arrojo / Carte Postale. À lire aussi Cartes postales Le Tour du monde de la Haute-Marne : Théo 07 Fév 2022 Vous habitez quelque part, mais est-ce que vous connaissez vraiment les lieux, les talents, et les thématiques propres à ce quelque part ? Au coeur de l’été 2021, Théo Caviezel et Johann Legrand ont voulu répertorier les richesses du département 52. Alors ils ont grimpé sur des vélos et depuis ils alimentent leurs réseaux de Cartes postales Voyager seule en Arabie Saoudite : Marie 27 Mai 2020 Avoir voyagé en Arabie Saoudite est encore maintenant une expérience rare. Jusqu’à la fin de l’année 2019, c’était le seul pays au monde qui ne délivrait pas de visa touristique. Le royaume n’ouvrait ses portes qu’aux expatriés, aux militaires ou aux musulmans en pèlerinage, et les femmes devaient se faire accompagner d’un tuteur masculin. En Cartes postales Une quarantaine en résidence à Rosario, en Argentine : Juliette 19 Mai 2020 La différence entre une quarantaine chez ses parents ou seule dans son appartement et une quarantaine en résidence, c’est le nombre de personnes avec lesquelles tu restes enfermé. Dans mon cas c’était 23. 23 jeunes dans la même maison 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. En plus du nombre de personnes avec lesquelles À la loupeCartes postalesDossiersHoroscopeInterviewsPlaylists