GéNéRiQ 2020, nos conseils

GéNéRiQ, c’est un laboratoire, un truc à la fois mystérieux et excitant. Les jeunes pousses s’y pressent. Le festival est un moment qui fleurit à la belle saison, qu’annonce le Printemps de Bourges. Là, GéNéRiQ fait le pari de la musique en hiver, des artistes qui traversent la petite couche de neige. La ligne frémissante des tumultes musicaux en ville, des ardeurs urbaines à Dijon, Mulhouse, Besançon, Montbéliard et Belfort. Au commandes, Les Eurockéennes, monstre sacrée du début d’été, et leur programmateur, Kem Lalot, ainsi que les salles des villes citées, La Vapeur, Le NOumatrouff, La Rodia, Le Moloco et La Poudrière. 45 artistes, dans 5 villes. Pour vous aider à vous y retrouver, on fait un plan de ceux qu’il faut suivre de près. 

Yseult

C’est la diva à suivre, impossible que vous soyez passez à côté si vous suivez les playlists Première Pluie ou nos tops de fin d’année. Noir est un ep important, déjà classique. Un volume qui compte, à la fois dans l’histoire personnelle de la chanteuse, mais aussi dans l’époque. Noir est une missive moderne, entre force et douceur, qui dit la complexité des êtres, les apparences qui cachent les tumultes, et les fureurs du jeune âge. Yseult n’a rien à prouver, mais des choses à chanter, des grâces à saisir quand elle fait monter sa voix. 

Yseult sera à La Vapeur le jeudi 6 avec Videoclub et Sally et le lendemain à La Rodia à Besançon avec Videoclub. 

Videoclub

Les deux nantais de Videoclub sont in love à la musique comme à la ville et croquent leur 17 ans sur les scènes de France et de Navarre. Le projet est né il y a un peu plus d’un an et respire le vintage doux. La love story sur fond de musique mélancolique et tendre. S’ambiancer sur les désastres, avec des couleurs partout. Quelques millions de vues plus tard, Videoclub n’est plus seulement une idylle pop, c’est le groupe à suivre. C’est beau, Videoclub.

Videoclub, à Dijon le jeudi, Besançon le vendredi, Belfort le samedi, et Mulhouse le dimanche. 

Sally 

Sally, c’est une pop punchs et sensuelle, qui joue de son influence urbaine en permanence, un R&B moderne. On pense à Jorja Smith. Des mots, des murmures, des poèmes qui racontent leur auteure. Un projet qui s’appuie sur les originalités de Sally, ses failles, ses origines maternelles, ses tendresses. Son premier ep, PYAAR, tire son nom de l’hindi, amour, et célèbre l’amour universel. Sally est riche de ses dualités. La jeune protégée de Lord Esperanza est en train de tout emporter, elle assure les premières parties d’Angèle, la classe. 

Sally sera à La Vapeur le jeudi 6 février. 

Squid 

On fait une pause avec ma langue de Molière pour se la jouer un peu Perfide Albion avec le groupe d’outre manche qui fait le plus parler de lui en ce début d’année. J’ai nommé Squid. Ils se sont mis le festival européen des pros de la chanson dans la poche, l’Eurosonic en janvier, ce qui est toujours bon signe. Comprenez : vous allez les voir partout cet été, je veux dire, vous allez transpirer sur leur musique partout dans cette bonne vieille France des festivals. Alors prenez de l’avance, comme ça vous pourrez vous la craquer un peu. 

Squid, à Besançon le jeudi, le vendredi à Belfort, le samedi à Dijon et le dimanche à Mulhouse. 

Victor Solf 

Il vient tout juste de sortir Aftermath, signé de son nom seul. Avant, il était Her, avec Simon Carpentier, qui n’est plus. Il a fallu inventer l’après. Alors Victor Solf crée des ambiances où le piano et les musiques électroniques se fondent sans pression. En résulte une soul douce, qui prend parfois les allures d’un gospel light, toujours dans la modernité, et le futurisme hérité de Her. Victor Solf fabrique des moments où l’on s’oublie dans la foule. DI#SE est un jeune prodige, arrivé enfant du Cameroun et formé à l’école de Quimper. Pas 20 ans et déjà tout ce qu’il faut dans le ventre pour conquérir une salle en quelques instants, avec son batteur fou et son backeur. Prix du jury de la dernière édition des Inouïs du Printemps de Bourges, il envoie du gros sur scène, comme il nous l’a prouvé dans le cadre de la tournée des Inouïs du Printemps de Bourges ou au Mama. Sa voix s’élève, portée par les arrangements, avant de poser des textes affutés. Un rap curieux nourri d’afro trap ou de transe, il ne s’interdit rien. Son premier album Parfum, est paru à l’automne. 

C’est complet partout, il sera le vendredi à Mulhouse, le samedi à Dijon et à Besançon, le dimanche à Belfort, pour tester exceptionnellement son live. 

DI#SE

DI#SE est un jeune prodige, arrivé enfant du Cameroun et formé à l’école de Quimper. Pas 20 ans et déjà tout ce qu’il faut dans le ventre pour conquérir une salle en quelques instants, avec son batteur fou et son backeur. Prix du jury de la dernière édition des Inouïs du Printemps de Bourges, il envoie du gros sur scène, comme il nous l’a prouvé dans le cadre de la tournée des Inouïs du Printemps de Bourges ou au Mama. Sa voix s’élève, portée par les arrangements, avant de poser des textes affutés. Un rap curieux nourri d’afro trap ou de transe, il ne s’interdit rien. Son premier album Parfum, est paru à l’automne. 

DI#SE sera à Montbéliard le jeudi et à Mulhouse le vendredi.

Tessae 

Porté par son univers urbain, la jeune Tessae livre une musique macadam qui sonne comme une course-poursuite après les rêves. Souffle coupé quand elle lance sa voix sur les instrus. Venue de l’école des convers, comme celui d’Arc-en-ciel de Booba, qui lui a valu de monter avec lui sur la scène de We Love Green, elle construit son univers autour d’une pop sombre, où elle chante ses tourments. Mélodies envoutantes garanties. On a parlé récemment de son premier clip, ça tangue, qui est une vraie réussite visuelle et musicale. Vous allez entendre parler d’elle.

Elle sera à Besançon vendredi et samedi à Belfort.

Bandit Bandit 

Le duo à la mode, et pas pour rien, si on devait les présenter rapidement. Des couleurs en musique qui se la joue bonbons des fins de journée. Si vous suivez nos playlist, vous savez. Sur scène, ils en imposent et se démarquent, ça s’appelle peut-être le charisme. Ils seront partout cette année, on mise notre chapeau qu’on va les voir au Printemps de Bourges, aussi vrai qu’ils mettaient tout le monde d’accord au Mama en Octobre. Ils ne se déplacent que pour propager une fièvre douce du samedi. Rock et pop s’embrassent. Il y a un tas d’anecdotes sur eux, qui valent le détour, mais on en reparlera, d’accord.

Ils seront le jeudi à Besançon, le vendredi à Belfort, le samedi à Dijon.