Diwali :

Pour les 900 000 millions d’hindous qui vivent dans le monde, Diwali est la fête religieuse la plus importante de l’année. Aussi appelée Fête des Lumières ou des lampes, elle marque le retour du dieu Rama dans la ville d’Ayodhya et ainsi la victoire de la lumière sur les ténèbres. 

Les festivités avaient lieu cette année du 13 au 16 novembre. Diwali est aussi célébrée au Népal, à Singapour, en Malaisie, ou en Afrique du Sud. 

À l’occasion de cette fête, on s’offre des cadeaux, et on tire des feux d’artifices. Cette année, pour la première fois, la justice a interdit l’utilisation d’explosifs lors de la fête. En effet, à cette période de l’année, la pollution est plus dense que jamais et se fixe encore mieux avec la fumée des explosifs. Cette année, comme il est prouvé que la pollution de l’air favorise la propagation du virus, la justice a tranché provisoirement un débat très ancien.

Canada : 

Au Canada, dans les régions de Timmins et de Foleyet, dans l’est, il est interdit de chasser l’élan blanc, considéré comme sacré par les tribus indigènes. Pourtant, en octobre, des braconniers en ont tué un, abandonnant sa tête au bord d’une route. Très émus, les habitants ont mis en place une récompense de 8000 dollars canadiens pour retrouver les braconniers. La communauté du Flying Post espère retrouver la peau de l’animal pour organiser une cérémonie en son honneur. Selon un photographe, il pourrait y avoir une trentaine d’élans blancs dans la région. 

Moldavie

La Moldavie a vécu un dimanche 15 novembre historique. Maia Sandu, candidate pro-européenne, ex-première ministre, ex-candidate malheureuse en 2016, est devenue présidente de la Moldavie. Face à elle, le président sortant, Igor Dodon, a reconnu sa défaite pour apaiser le pays. Maia Sandu a été élu avec 57% des suffrages devient la première femme à occuper ce poste dans l’ex-république soviétique moldave. Elle promet déjà des réformes institutionnelles profondes pour lutter contre la corruption et la pauvreté notamment. 

Inde / Pakistan : 

Vendredi 13 novembre, des militaires indiens et pakistanais ont trouvé la mort dans des affrontements le long de leur frontière commune dans le Cachemire. On déplore près d’une vingtaine de morts, dont des civils, selon des chiffres que les deux nations sont pudiques à communiquer. Il s’agit du plus grave affrontement depuis le début de l’année entre les deux pays qui se s’affrontent et se provoquent régulièrement.

Pérou : 

3 présidents en 1 semaine. La destitution de Martin Vizcarra en début de semaine dernière avait provoqué la colère de dizaines de milliers de manifestants dans tout le pays. Martin Vizcarra, très populaire, a été destitué par des députés eux-mêmes poursuivis notamment pour corruption, pour 69 sur 130. 

Son remplaçant désigné, Manuel Merino, a démissionné sous la pression populaire après la mort de deux jeunes manifestants samedi à Lima la capitale. “Deux jeunes bêtement sacrifiés par la police” condamne le prix Nobel de Littérature péruvien Mario Vargas Llosa. 

24h plus tard, lundi 16 novembre, le centriste Francisco Sagasti a été désigné président de la république jusqu’aux élections d’avril prochain. Le nouveau président a vraisemblablement le profil pour faire retomber la colère du peuple péruvien, puisqu’il n’avait pas voté pour la destitution de Martin Vizcarra. En plus, chose rare dans le pays, il n’est pas sous le coup d’une enquête pour corruption. 

Brésil :

Le Brésil tenait des élections municipales dimanche 15 novembre. Seuls 2 des 6 candidats soutenus par le président pour les capitales régionales se sont qualifiés pour le second tour. Un message clair concernant le président d’extrême droite Jaïr Bolsonaro, avant les élections de 2022. En revanche, la gauche peine à se rassembler, et c’est plutôt une victoire pour une vision toujours conservatrice de la société qui l’emporte à ce stade, avant le second tour le 29 novembre.

Turkménistan :

Mardi 10 novembre, à Achgabat, la capitale, le président Gurbanguly Berdymukhamedov a participé à l’inauguration d’une statue de son chien fétiche, un Alabai, berger d’Asie centrale, érigé par la même occasion au rang de symbole national. Le président, en place depuis 2006 est un habitué, il avait inauguré en 2015, avec la même solennité une statue en bronze de 20m le représentant sur son cheval, un akhal-teke, symbole national également. Une fête nationale a même été créée pour célébrer les akhal-teke qui fascinent le président. Elle a lieu le 26 avril, et en 2020, 680 millions de dollars ont été dépensés pour les festivités équestres.

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Arthur Guillaumot / Photo de Une : Une femme cueillant du Souci pour Diwali, au Népal, dans le village de Ichangu Narayan, par Prakash Mathema, pour l’AFB