Parmi tous les films sortis en salle le 31 janvier, voici ceux qu’on vous recommande de ne pas rater dans les salles indépendantes les plus proches de chez vous. 8 films, donc beaucoup de choix : du films à Oscars au cinéma français, yéménite, espagnol ou camerounais.

La zone d’intérêt, de Jonathan Glazer

1h45m. Avec Christian Friedel, Sandra Hüller, Johann Karthaus.

La vie presque mystique d’un chef de camp à Auschwitz et de sa famille. Il leur a construit une maison, tout ce qu’il y a de plus rêvé, à quelques pas du camp. Tout bascule lorsqu’il est transféré. Sa vie parfaite remise en cause, il refuse l’évidence et le cache à sa famille. L’occasion de revoir Sandra Hüller avant qu’elle n’obtienne son Oscar de meilleure actrice. La Zone d’intérêt est lui nommé pour le meilleur film.

Les Lueurs d’Aden, de Amr Gamal

1h31m. Avec Khaled Hamdan, Abeer Mohammed, Samah Alamrani.

Alors que la guerre civile gronde au Yémen, un couple attend un enfant non désiré. Ils ont déjà à peine de quoi nourrir et éduquer leurs trois enfants. Dans l’impossibilité d’accueillir, une nouvelle naissance, ils choisissent d’avorter. Mais au Yémen, c’est un chemin de croix. Leur combat, inspiré de faits réels, relate d’un pays en guerre avec lui-même.

Ma part de Gaulois, de Malik Chibane

1h31m. Avec Adila Bendimerad, Abdallah Charki, Lyes Salem.

Adaptation du livre de Magyd Cherfi, paru en 2016. Mourad est un jeune garçon racisé de quartier populaire destiné à un CAP. Mais sa mère croit en lui, tellement qu’elle lui prépare un avenir en or, à coups de révisions et de transfuge. Mourad se retrouve dans un prestigieux lycée général parisien où il découvre un autre monde.

They Shot The Piano Player, de Fernando Trueba et Javier Mariscal

1h43m. Avec Jeff Goldblum, Roberta Wallach, Tony Ramos.

Un film d’animation haut en couleurs retraçant la vie de la star du jazz brésilien Francisco Tenório Jr. Un journaliste new-yorkais part à la découverte de la toile entourant sa disparition, alors qu’il se rendait à Buenos Aires pour un concert, à la veille d’un coup d’État et de l’avènement d’une dictature.

L’étoile filante, de Abel & Gordon

1h38m. Avec Fiona Gordon, Dominique Abel, Kaori Ito.

Une histoire de sosie, un barman clandestin nommé Boris se retrouvant poursuivi, qui s’échange avec un homme dépressif nommé Dom, lui ressemblant trait pour trait. Sauf que la femme de Dom est détective privée et qu’il ne sera pas aussi simple d’échapper à la vengeance. Un film cartoon à l’esthétique unique.

Mambar Pierrette, de Rosine Mbakam

1h33m. Avec Pierrette Aboheu Njeuthat, Nancy Karelle Kenmogne Fondjo, Cécile Tchana.

Pierrette est couturière à Douala, une des plus grandes villes du Cameroun. Les femmes se passent le relais chez elle à l’approche de la rentrée. Mais son atelier menace de s’effondrer. À travers le regard de ces femmes camerounaises se dresse le tableau d’un pays entier.

Sous le vent des Marquises, de Pierre Godeau

1h31m. Avec François Damiens, Salomé Dewaels, Romain Kolinka.

Un acteur est en plein tournage du biopic où il interprète Brel. Happé par le personnage, il découvre qu’il est atteint d’un cancer et qui le plateau en pleine scène. Il va enfin retrouver les siens, et en particulier sa fille qu’il n’a pas vu grandir. L’occasion de faire naitre la relation qui leur a toujours manqué.

A man, de Kei Ishikawa

2h01m. Avec Satoshi Tsumabuki, Sakura Andô, Masataka Kubota.

A la mort de son mari, une femme découvre qu’il n’était pas celui qu’il prétendait être. Elle engage un avocat pour connaître sa véritable identité. Une course pour retracer le passé s’engage et l’enquête devient de plus en plus personnelle pour cet avocat à qui, jusqu’ici, tout avait réussi.

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La rédaction ciné de Première Pluie