Arthur Guillaumot : Sam Quealy, c’est un plaisir. Tu joues ce soir à Nancy Jazz Pulsations, comment te sens-tu d’habitude, avant de jouer ?

Sam Quealy : Je me sens vraiment bien avant de jouer. J’ai été sur scène toute ma vie. Avant d’être musicienne, j’étais danseuse professionnelle. Et même quand j’étais bébé, j’étais une petite enfant turbulente. Donc je me sens toujours prête. Mais bien sûr, il y a toujours un peu de nervosité, mais c’est une bonne chose et cela signifie que tu es passionné·e par ce que tu fais.

Et pendant le concert ?

Pendant le concert, je me sens possédée. J’ai beaucoup d’adrénaline et je suis juste comme : « go, go, go ». Je ne pense à rien, c’est comme une expérience hors du corps lorsque tu partages de l’énergie avec les personnes en face de toi. C’est pour cela que les concerts et les festivals sont si importants, parce que cela arrive seulement en live, pas quand tu écoutes à travers un appareil.

« Toute chanson qui te fait ressentir une émotion forte est une bonne chanson. »

Pour toi, qu’est-ce qu’une bonne chanson ?

Une bonne chanson, je pense que c’est une chanson qui te fait ressentir des émotions fortes, que ce soit de la tristesse, de la nostalgie, que ça te donne envie de te lever et de danser. Vraiment, toute chanson qui te fait ressentir une émotion forte est une bonne chanson.

Pourquoi la nuit est-elle meilleure que le jour ?

Je pense que c’est la nuit que l’on s’amuse le plus. Les gens sont plus libres d’être eux-mêmes et il n’y a pas tant de restrictions. Tu parles à beaucoup de gens la nuit, alors que le jour la majorité d’entre-eux sont collés à leur téléphone dans le métro. Sur le dancefloor ou dans un concert, les gens sont plus ouverts à partager de l’énergie avec les autres et à se connecter. Et c’est le moment où les personnes folles et drôles sortent, donc oui, la nuit c’est mieux.

« La nuit, c’est le moment où les personnes folles et drôles sortent. »

Qu’est-ce qu’une star ? Qu’est-ce qui fait une icône ?

Une icône ?

Comme toi.

Ah ! C’est dur à dire, je pense que croire en toi et en tes projets c’est cela. Cela n’a pas d’importance d’être plus ou moins connu, c’est plus l’amour et la foi que tu as en tes projets. Il y a beaucoup d’icônes underground et elles sont fabuleuses.

Passe une bonne soirée, merci.

Merci beaucoup !

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Interview : Arthur Guillaumot, réalisation et montage : Diego Zébina, ingé lumière : Valentine Poulet, ingé son : Valentin Regazzoni, renfort team : Mathilde Petit

Interview réalisée pendant Nancy Jazz Pulsations.