Parmi tous les films sortis en salle le 18 décembre, voici ceux qu’on vous recommande de ne pas rater dans les salles indépendantes les plus proches de chez vous. Au programme : face caméra, canada persan, illustre actrice, espoir de gloire, entre deux chaises.

Oh, Canada, de Paul Schrader

1h35m. Avec Richard Gere, Uma Thurman, Jacob Elordi, Michael Imperioli.

Adapté du roman du Russel Banks. Un documentariste canadien propose à Léo, un cinéaste, de recueillir son histoire. De son arrivée au Canada en temps que déserteur jusqu’à ses débuts dans le cinéma sans oublier ses différentes relations amoureuses. Il va livrer devant l’objectif nombre d’éléments de sa vie que même sa femme ne soupçonnait pas.

Une langue universelle, de Matthew Rankin

1h29m. Avec Matthew Rankin, Pirouz Nemati, Rojina Esmaeili.

Après de longues années à Montréal, Matthew décide de retourner dans sa ville natale, Winnipeg. Beaucoup de choses ont l’air d’avoir changé depuis sa dernière visite. À sa grande surprise tout le monde parle désormais persan là-bas. À la recherche de repères, Matthew va surtout trouver des personnes qui vont plus ou moins le guider vers lui-même.

Sarah Bernhardt, La Divine, de Guillaume Nicloux

1h38m. Avec Sandrine Kiberlain, Laurent Lafitte, Amira Casar.

Sarah Bernhardt est une actrice ou plutôt elle est L’actrice. Son nom est sur toutes les lèvres, elle est plébiscitée dans le monde entier, sa gloire et son prestige ne sont plus à prouver. Mais derrière la parfaite comédienne se trouve une femme à la vie privée en dehors des mœurs conventionnels de son époque.

Everybody Loves Touda, de Nabil Ayouch

1h42m. Avec Nisrin Erradi, Joud Chamihy, Jalila Tlemsi.

Touda chante tous les soirs dans le bar de sa petite ville de province. Cependant, elle ne se sent pas épanouie. Si elle reste là-bas, son rêve de devenir Cheikha, une artiste traditionnelle marocaine, risque de lui glisser entre les doigts. Elle décide alors de partir à Casablanca où elle pense que son talent lui permettra d’offrir une vie meilleure à son fils.

Le Beau rôle, de Victor Rodenbach

1h24m. Avec William Lebghil, Vimala Pons, Jérémie Laheurte.

Henri et Nora sont partenaires dans la vie et dans le travail. Elle met en scène des pièces et lui joue dedans. Alors qu’il est en pleine préparation d’un nouveau spectacle, Henri se voit offrir un rôle au cinéma pour la première fois. Il se retrouve à travailler sur deux projets en même temps, ce qui lui impose une charge de travail à laquelle il n’était pas habitué, mettant en péril ses deux rôles ainsi que son couple.

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Alexandre Barreiro

Visuel à la une : Mathilde Petit