< Tous les articles Opéra La Cenerentola de Rossini à l’Opéra national de Lorraine Par Joshua Thomassin 14 décembre 2024 Cendrillon enfile un costume grunge et fantasy pour enchanter l’Opéra national de Lorraine avant Noël. © SIMON GOSSELIN Gioachomo Rossini à la musique et Jacopo Ferretti au texte se sont inspirés librement du mythe de Perrault pour créer La Cenerentola en 1817. Pas de citrouille transformée en carrosse, un beau père au lieu d’une belle mère, un ange masculin plutôt qu’une fée et un bracelet en cristal pour remplacer le soulier de verre. © SIMON GOSSELIN Fabrice Murgia s’empare de l’oeuvre et fait basculer notre imaginaire bercé à la sauce Disney. Il opte pour un décor sorti de l’Amérique des années 80 : bar vintage, palmiers et escalier géant. S’y ajoute un grand miroir entouré de lianes, pour tirer vers un fantastique à la Tim Burton. © SIMON GOSSELIN Tous les costumes s’inspirent de l’iconographique visuelle américaine. Les personnages bouffons reprennent des caricatures : les deux soeurs en Kardashian, le beau-père en beauf texan. Face à eux, Cendrillon prend des aspects Beetlejuice, son prince en Cloud Strife de Final Fantasy. La noble soirée est sur le thème d’Halloween, avec un choeur d’invités passant de Men in Black à The Walking Dead. © SIMON GOSSELIN Le metteur en scène utilise la vidéo en direct, projetée sur le miroir. Il flirte entre la télé-réalité et le document d’archive d’un grand événement filmé en live mais permet surtout de déployer les musicien·nes sur scène, au côté des chanteur·euses. Tout devient action. © SIMON GOSSELIN Les oreilles sont elles aussi conquises par la beauté de la musique de Rossini, dirigée par Giulio Cilona et jouée par l’Orchestre de l’Opéra national de Lorraine. Des première scènes de tension à l’apothéose finale, le rythme ne s’évapore pas et permet de rester accroché. Il y a toujours quelque chose à voir ou entendre, un détail qui apparait pour surprendre les autres. © SIMON GOSSELIN Le grunge est à l’honneur et s’empare des salles dorées pour conquérir ses titres de noblesse. Cendrillon en ressort dépoussiérée, moderne, et réjouissante. © SIMON GOSSELIN __ À l’Opéra national de Lorraine : Dimanche 15 décembre à 15hMardi 17 décembre à 20hJeudi 19 décembre à 20hDimanche 22 décembre à 15h Réservez vos places ici. Plus d’infos sur le spectacle ici. Livret Jacopo FerrettiMusique Gioacchino RossiniMise en scène Fabrice MurgiaDirection musicale Giulio CilonaAssistanat à la direction musicale Silvina PerugliaChef de chœur Guillaume FauchèreOrchestre et chœur Opéra national de LorraineAvec Beth Taylor, Dave Monaco, Gyula Nagy, Alessio Arduini, Sam Carl, Héloïse Poulet, Alix Le Saux, Pauline HurietCostumes Clara Peluffo ValentiniScénographie Vincent LemaireVidéo et lumières Emily Brassier, Giacinto CaponioAssistanat à la mise en scène Gaëlle SwannRégie générale Charles ReyCadreurs Violette Martin, Théo Martin Nouvelle production Opéra national de LorraineCoproduction Théâtres de la Ville de Luxembourg, Opéra de Reims, Théâtre de Caen __ Article : Joshua Thomassin Photos : Simon Gosselin À lire aussi Opéra La Cenerentola de Rossini à l’Opéra national de Lorraine 14 Déc 2024 Cendrillon enfile un costume grunge et fantasy pour enchanter l’Opéra national de Lorraine avant Noël. Gioachomo Rossini à la musique et Jacopo Ferretti au texte se sont inspirés librement du mythe de Perrault pour créer La Cenerentola en 1817. Pas de citrouille transformée en carrosse, un beau père au lieu d’une belle mère, un ange Opéra recherches Les postes de directions dans les Opéras nationaux et Théâtres lyriques d’intérêt national en 2024 01 Sep 2024 Au 1er septembre 2024, sur les 13 directions générales d’Opéras nationaux et Théâtres lyriques d’intérêt national, seuls 3 postes sont occupés par des femmes, soit 23%. Elles sont 3 sur 12, soit 25%, en cheffe de choeur, et Marta Gardolińska reste la seule directrice musicale en France, sur 10 postes titulaires. Soit 7 femmes sur Opéra Soirée Tauride à l’Opéra National de Lorraine 11 Mar 2023 L’Opéra National de Lorraine célèbre l’arrivée du printemps avec Iphigénie en Tauride, du 15 au 21 mars. Dans la tragédie lyrique de Christoph Willibald Gluck, la fille d’Agamemnon n’est pas tuée par son père, mais devient prêtresse de Diane* en Tauride, l’actuelle Crimée, comme le veut la face B du mythe antique. Sauf que cette À la loupeCartes postalesDossiersHoroscopeInterviewsPlaylists