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Un album flaubertien

Son dernier album en solitaire paraissait à l’aube de l’an 2000. Il revient. Hallelujah! Frédéric Lo ne s’est sûrement pas ennuyé pendant les années qui sont passées. Des milliers de mètres cubes d’eau passés sous les ponts et quelques présidents de la République plus tard, il livre un album qui valait l’attente. Un album qu’on pourrait qualifier de flaubertien. Un album abouti, plus que ses deux premiers, il le dit dans l’interview. Il est arrivé quelque part avec cet album. Écoutez le pour voir où. Dans la clairière ? Égaré dans la nuit ?

Création et articulation

Frédéric Lo fonctionne à l’amitié créative. Ici ce sont Stéphane Eicher, Alex Beaupain, Benjamin Biolay entre beaucoup d’autres qui sont venus collaborer au projet. Avant l’entretien, avec Frédéric Lo, on se disait que les albums étaient trop axés sur celui qui a sa tête sur la pochette et plus assez sur l’entourage qui fait naître l’album. Vive les remerciements. Frédéric Lo est un label qualité. Il a touché de son travail certains des plus beaux albums de la chanson française de ces 20 dernières années.

Hallelujah! Le sien paraît. Il est beau, très littéraire. Comme cet Eno Song qui reprend des vers du poète sublime René Char. Comme Cet obscur objet du désir. Comme ce Sortez les clowns. Des chansons articulées dans un album que je vous recommande vivement, et qu’il ne vous reste plus qu’à découvrir.


Hallelujah sort le vendredi 15 février chez Water Music France 

 

 


Arthur Guillaumot