Parmi tous les films sortis en salle le 03 avril, voici ceux qu’on vous recommande de ne pas rater dans les salles indépendantes les plus proches de chez vous. Au programme : road trip aux US, pensionnat religieux en Turquie, adolescents livrés à eux-mêmes en France, et autres surprises.

Drive-Away Dolls, de Ethan Coen

1h24m. Avec Margaret Qualley, Geraldine Viswanathan, Beanie Feldstein.

Un road trip américain réalisé par un des frères Cohen, c’est toujours un divertissement assuré. Cette fois, ce sont deux amies qui partent pour la Floride, et qui, en louant la mauvaise voiture, s’attirent bandits et polices à leur trousse.

Yurt, de Nehir Tuna

1h56m. Avec Doğa Karakaş, Can Bartu Aslan, Ozan Çelik.

En 1996, un jeune turc de 14 ans est transféré dans un pensionnat religieux, contre son gré. Il déteste tout ce qu’il y apprend, mais survit grâce à son amitié avec un autre pensionnaire. Ensemble, il résistent à la doctrine religieuse et s’émancipent de l’embrigadement latent.

Il pleut dans la maison, de Paloma Sermon-Daï

1h22m. Avec Makenzy Lombet, Purdey Lombet, Donovan Nizet.

Purdey, 17 ans, et Makenzy, 15 ans, sont livrés à eux-mêmes, leur mère étant absente. La grande sœur travaille en tant que femme de ménage, le petit frère vole des touristes. Ces personnages abandonnés traversent la rudesse du passage à l’âge adulte. Sous le soleil caniculaire, ils passent peut-être le dernier été de leur enfance.

Black Flies, de Jean-Stéphane Sauvaire

2h00m. Avec Tye Sheridan, Sean Penn, Michael Pitt.

Un jeune ambulancier devient le duo d’un vieil urgentiste expérimenté. Ce nouveau quotidien teinté de mort et les risques du métier confrontent ses ambitions. La tension ambiante les mène à contredire leur serment initial, jusqu’à la rupture.

Sidonie au Japon, de Élise Girard

1h35m. Avec Isabelle Huppert, Tsuyoshi Ihara, August Diehl.

Une écrivaine se rend au Japon pour la réédition de son livre. Elle devient très proche de son éditeur, qui lui apprend les traditions locales. Mais peu à peu, l’autrice s’y plonge complètement, jusqu’à croire aux fantômes, et revoir son mari disparu il y a des années. L’amour d’avant annonce-t-il l’amour présent ?

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La rédaction ciné de Première Pluie