Ichon – Elle pleure en hiver

Ichon a sorti l’un des plus beaux disques de l’année. Un disque pour se lover, pour prendre une nouvelle forme. Et si vous doutiez de la splendeur, voici un petit film, un moment, qui illustre le morceau. C’est l’un des plus beaux de cet album, son premier, Pour de vrai, paru le 11 septembre dernier. Il dit toutes les métamorphoses d’Ichon. 
Elle veut voir la mer en février, 
C’est ses yeux que le soleil doit faire briller.
Vivement l’hiver, pourvu qu’elle (ne) pleure (pas). Relisez ici notre conversation avec Ichon.

Timothée Joly – Un Coeur 

La dimension hybride de la musique de Timothée Joly tient soit du prodige météorique, soit de la meilleure poésie scientifique possible. Je pense que les sonorités savent lui dire des messages secrets, et qu’il en tire le meilleur sur ses morceaux, qui sont des coups d’épées sur la modernité. Partagez tout de suite le secret (pour peu de temps encore) le mieux gardé de la jeune scène francophone.

Iliona – Reste 

La litanie d’Ilona a le goût d’une lettre qui implore, comme un poème en colonne, sur Reste. La vibration de sa voix explore une vibration d’émotions secrètes, du meilleur effet sur un autotune qui semble dicter des couleurs. Chez elle, les mots vifs ont le goût des poisons doux, des chants antiques, qui savent mieux frapper le cœur en premier. La musique d’Ilona trouvera bientôt les cœurs nombreux et les amours sincères.

Michel – Appel manqué 

Michel offre une balade au grand froid des cœurs, il raconte sans filtre les amours de modernes, qui trébuchent parfois sur les pavés des rues des rendez-vous. Il explore l’autre partie de sa palette, celle des pianos qui contournent les soirées de solitude. Poème brut, appel manqué est l’exercice d’un enfant du siècle, qui raconte au millimètre les relations de nos jours.

Marie Plassard – L’amour meurt en décembre

Marie Plassard a la précision sincère quand elle raconte l’époque sur ses morceaux. Elle aussi raconte le froid des cœurs dans l’hiver qui vient. Sur ce nouveau morceau, elle teste ses allures modernes, ses litanies poétiques, qui fleurissent le gris, dans la façon de chanter. Vraie proposition, si on sait que l’amour meurt en décembre, on imagine que 2021 appartient à Marie Plassard.

B77 – Child

Aujourd’hui direction la Suisse pour découvrir un nouveau duo de Dj. Les deux garçons se sont rencontrés au foot, ont tenté le rap avant la musique électronique et viennent de la partie Romande. Voilà ce que j’en sais. Le reste, c’est leur musique qui me l’a appris. Les deux hommes font une musique passionnante. Sans vocaux, ou presque, mais malgré tout extrêmement riche. Chaque track a son identité et tente d’explorer de nouveaux horizons. Le rythme est bon, le groove est bon, l’ambiance et le mix sont bons, j’aime même la pochette de leur EP Fleur sorti l’année dernière.

Kenny Loggins – Meet Me Half Way

Romain me dit : “On va regarder un film avec Stallone qui fait des bras de fer pour récupérer son fils”. Alors déjà ok ça fait plaisir de se poser avec un bon verre d’eau devant des montagnes de muscles qui se brisent les bras dans une intensité folle. Mais alors si en plus on a une bande originale qui pue les années 80 et le rock américain, juste énorme en fait. Une chanson faite POUR le film mais que j’écouterai SANS le film tant elle emporte. Son refrain remplit mon biceps droit d’un sang TRÈS riche en FER et me donne ce courage infini qu’eurent les personnages joués par Stallone au cours de sa vie.

Mindchatter – Trippy

Bryce Conolly, qui se cache derrière le pseudo de Mindchatter, est un musicien newyorkais. Produisant initialement des morceaux house, il s’oriente vers une pop minimaliste et expérimentale avec Trippy, un groove qui apaise et interroge.

Bormin’ – Peace (A Mushroom Cloud)

En 2018, le jeune duo Bormin’ publiait son troisième single Peace (A Mushroom Cloud), une reprise d’un titre de Sammy Salvo en hommage aux années rock’n’roll. Ils y ajoutent leur touche d’électro pop, créant ce morceau digne d’être la bande-son d’un futur film.

JuL – M*ther f**k (feat SCH)

Le feat tant attendu est enfin là. JuL et SCH, collaborant déjà sur l’album du 13 organisé, réalisent le rêve d’une génération, un feat entre les deux cracks marseillais. C’est également le deuxième extrait de l’album de JuL qui arrive vendredi, Loin du Monde. Et bien putain que c’est réussi. Chacun un couplet, chacun exceptionnel, peut être aurions nous souhaité plus de passe-passe mais rien n’est parfait. Enfin si, le couplet du J est un des meilleurs de sa part que j’ai entendu, il est dingue. Vivement vendredi.

GIMS – Sicario (feat Heuss L’enfoiré)

Venu de l’album de GIMS, Le Fléau, enfin sorti le 4 décembre, ce feat avec le grand Heuss saura vous mettre de bonne humeur et ambiancer une voiture à souhait. Ne vous privez surtout pas d’être ambiancé au risque de devenir malheureux.

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