Woodkid – Pale Yellow

Tout en élégance et en grâce, Woodkid continue de dévoiler son deuxième album, après le titanesque Goliath. Avec Pale Yellow, le musicien réalise une ode à la machine intérieure, à la démesure des tripes et aux bidules de l’âme. Les sonorités sont industrielles, le magnifique, chez Woodkid, c’est d’être capables de les transformer en des poèmes extrêmements planants.

Voyou – Carnaval

Le splash coloré et lumineux de la semaine, c’est Carnaval, de Voyou. Un morceau qui arrive comme une parfaite propulsion de gouache sur une toile blanche. Si on se réveille d’une longue nuit en écoutant ce morceau, on ne peut qu’être de bonne humeur et penser (à raison, quand même) que la vie est un truc enthousiasmant. Dans le clip, génial, un homme oiseau est amoureux de sa voisine de balcon. Et avec des contraintes de confinements (qui se souvient du confinement ?), Voyou invente des mondes imaginaires. Sublimer l’ordinaire football club. Une chanson pour le soleil.

Mauvais Oeil – Mektoub

Mauvais Oeil, c’est ce qui se fait de mieux au niveau des sonorités. Comment résumer ? Entre le Raï et la pop, avec des vrais poèmes. C’est l’imaginaire et le palpable en même temps, le voyage et l’intérieur de nous, la danse et l’allongement physique. C’est beau, toujours sucré, toujours très aérien. Mektoub, c’est le nom de cet extrait $, et celui de leur ep qui paraîtra le 26 juin prochain. On espère que le vent va accélérer le temps pour que ce jour arrive vite.

Benjamin Biolay – Vendredi 12

Le chanteur le plus stylé, dans tous les domaines. Il allie l’expérience et la fraîcheur. Vendredi 12 est le deuxième extrait de son album Grand Prix, qui paraîtra le 26 juin. On s’attend évidemment au mieux après ces deux premiers extraits, à la poésie incandescentes et ciselé, et aux accords géniaux. Devinez qui a mixé l’album avec Benjamin Biolay ? Pierrick Devin. Si ce nom ne vous est pas étranger, c’est parce que Pierrick Devin est le magicien à la réalisation des albums de Lomepal. Donc on a hâte de voir ce que ça va donner sur Grand Prix. Mais aussi parce que les deux derniers albums de Benjamin Biolay étaient des recueils de poésie, des billets pour la curiosité, aux sonorités argentines, chaudes, italiennes, et élaborées comme rarement.

Régina Demina – L’amour monstre (feat Lësterr)

La sensation de la semaine, c’est Hystérie, le premier album de Régina Demina. Un album hybride et cohérent, qui explore les frontières, les interdits, les naïvetés et les transgressions. Hystérie se vit comme une nuit survoltée, qu’on consommerait comme la dernière et qui se devrait d’être totale. Il y a tout ce qui fait le survoltage des corps et des esprits sur ce premier album. C’est fort.

Izzy Bizu – Faded

Si vous avez du mal à vous réveiller en ce moment, cette chanson pour se tirer du lit comme dans une comédie américaine et enfiler comme un robot heureux des habits chics, pour se préparer à vivre une nouvelle journée. Vous allez avoir envie d’un jus d’orange? Ou plutôt orange juice (vous êtes devenus entrepreneurs depuis que vous écoutez cette chanson le matin).

Têtes Raides – Ginette

Le groupe Têtes Raides est né en 1984, en banlieue parisienne. Mélange de rock alternatif, de poésie et de bal musette, des paroles souvent engagées chantées par une voix grave, et un humour noir dont on ne peut se passer. Leur hymne, c’est Ginette. Depuis plus de 32 ans, c’est le morceau qui les accompagne partout, à chaque concert. Le morceau mythique de leur premier album Not dead but bien raides, sorti en 1989. “La mer ça ne s’invente pas, et nous on crève à rester là”. En concert, Ginette est connue pour sa mélodie tournoyante de bal populaire, son ambiance tamisée et une lampe pendue à un fil, qui se balance au dessus des musiciens et du public au rythme de l’accordéon.

Blackwinterwells – IRIS

J’ai dégoté pour vous une chanson inconnue que j’adore ! Une chanson qui a été streamée seulement 1400 fois sur Spotify, en tout ! C’est un titre de l’artiste : Blackwinterwells dont je ne sais rien. Ni sur l’origine, ni sur le sexe ni sur l’âge. Au final, pas le plus intéressant quand on parle de musique. J’ai écouté les 5 titres les plus streamés et j’ai aimé le style, des voix chantées et sur des airs d’électro enfantins répétitifs et au rythme prenant. La plupart des chansons font entre 1min30 et 2min et je vous le conseille.

Pond – Daisy

Le groupe Pond est considéré comme « l’antichambre » de Tame Impala, plusieurs des membres de Tame Impala étant membre ou membres passés des deux groupes. L’année dernière, le groupe annonçait le dernier extrait avant son album « Tasmania » avec « Daisy », une chanson de 6 minutes très pop et travaillée aux rythmes multiples, une chanson qui évoque à la fois la joie, lors du refrain, et la mélancolie entre tout ça. Elle est par la suite la première chanson de l’album et une entrée magnifique dans l’identité musicale du groupe ! L’album est sorti le 1er Mars dernier et je vous le conseille, c’est doux et beau.

Ninho – Lettre à une femme

C’est mon son préféré de Ninho parce qu’il y est parfait. On sent les émotions du rappeur et ça va jusqu’à me faire frissonner. Sa voix porte vraiment bien et transporte tout le long du son, en passant par un refrain exceptionnel. Je suis pas tant fan que ça des déclarations d’amour mais, j’sais pas comment, les rappeurs savent y faire.

Jamestown Revival – California

Le Duo Américain de rock aux influences très folk et country est très considéré par les amateurs de cette branche. Pourtant assez peu connus en France, ils ont été nommés meilleure composition de l’année en 2014 par iTunes pour leur album Utah, pour lequel la critique a été unanime : un chef d’oeuvre. On vous présente California, la chanson phare de ce projet.

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