Jair Bolsonaro est un ancien militaire évangélique. 

Jair Bolsonaro tient un discours raciste, misogyne et homophobe. 

Jair Bolsonaro favorable à la peine de mort et évidemment contre l’avortement. 

Jair Bolsonaro a un surnom : « Le Trump tropical ». 

Jair Bolsonaro s’est qualifié pour le second tour des élections présidentielles au Brésil, ce week-end. 

Jair Bolsonaro a obtenu 46% des suffrages lors du 1er tour. 


Le Brésil va, vraisemblablement, basculer du côté obscur du monde. Celui duquel on trouve les Etats-Unis, la Russie, la Turquie, Israël, l’Italie, la Hongrie, pour n’en citer que quelques uns. Le Brésil, va assombrir de sa grande superficie la carte du monde. Un bastion de plus tombe. 

Fernando Haddad, son opposant qualifié pour le second tour avec 29% des vois porte une croix sur le dos et une auréole sur la tête en même temps. Toutes les 2 appartiennent à Lula. L’ancien président inéligible, figure incontournable du Brésil, qui a lancé son homme pour proposer de la gauche au pays. Lula est accusé de conflit d’intérêt avec une grande compagnie pétrolière mais en même temps, auteur de grandes réformes sociales, bénéficiait de fortes intentions de votes.  

Clémenceau disait,à propos du Brésil « un pays d’avenir et qui le restera longtemps ». Fini le mépris lointain et fumant de ce bon mot. Le Brésil s’apprête à ne plus être un pays d’avenir. Le Brésil a morflé de tous les côtés. Avec les JO et la coupe du monde de foot, la violence (Bolsonaro a été victime d’une sérieuse tentative d’attentat pendant sa campagne), les difficultés économiques et les scandales. Mais les brésiliens sont en train de terminer de s’enterrer vivant en choisissant comme partout un populiste, ici d’extrême droite. 

On aurait pu imaginer une résistance grandiose avec des héros, des idées et tout, mais ce n’est pas le cas. Par exemple, Ronaldinho, héros brésilien, soutient Bolsonaro allègrement. 

Il reste un maigre espoir pour dans 3 semaine au second tour, mais il doit venir des idées et des cœurs et non des hommes, qu’ils s’appellent Jair Bolsonaro, Ronaldinho ou même Lula. 


Arthur – Edito