Dans la nouvelle formule de la matinale de France Inter, qui vient de fêter ses 1 an, époque Demorand-Salamé, il y avait une nouveauté en Septembre 2017, la revue de presse de Claude Askolovitch

Ce n’est pas un petit jeune qui débute, c’est un habitué, pas si habituel. Il est la presse française, d’abord grand reporter pour Marianne ou le Nouvel Observateur  dans les années 2000. Il était journaliste sportif à ses débuts et maintenant il est l’un des très bons analystes politiques et sociétaux. Une vie. Il devient rédacteur en chef, éditorialiste, puis chroniqueur à la télé pour Arte par exemple. Il s’est parfois trompé, parce que ça fait partie du jeu, de cette partie d’échecs que sont les médias. Il tâte et teste, tourne les pages de sa vie comme celles des journaux. 

Les journaux qu’il feuillette comme personne quand il dit sa revue de presse le matin. Il doit se lever tôt et lire vite, on imagine. Il raconte et donne la température de la presse papier. C’est le meilleur avocat de la presse papier. 

Il dit des choses donc il irrite parfois, il se trompe ou s’évertue, s’engage, froisse, comme le papier journal et tant mieux. 

Il prend un sujet national dans Libération, le croise avec ce qu’en dit Le Figaro ou Le Parisien, Le Monde etc. Il dit ensuite un paysan épuisé dans le Journal de la Haute Marne, une retraitée enthousiaste dans Nice Matin, fait se contredire La Provence et Le Progrès, interroge un livre, dénonce une parole, prend position. Il part du plus large pour arriver au plus près, et l’inverse. Il dit des gens, trouvés dans la Presse Quotidienne Régionale (PQR) pour dire la société dans son ensemble. 

Désormais située aux alentours de 8h46, elle dure entre 5 et 6 minutes, écoutez, c’est éclairant :

https://www.franceinter.fr/emissions/la-revue-de-presse 


Arthur Guillaumot – Médias