Atroce affaire qui a bouleversé toute la Moselle cet été.

À Vasperviller, Paolo menait une vie comme tant d’autres, il s’était installé dans la petite commune avec sa femme en 2021, mais en juillet tout à basculé pour lui. 

Il est souvent difficile en tant que journaliste/chroniqueur de trouver les mots justes afin de rapporter des faits tels que ceux dont nous allons parler : « Une haie fraîchement plantée est grignotée, des arbres fruitiers abroutis, des plantes ornementales ratiboisées.’’

Entendez-vous ça ? Paolo s’est fait ratiboiser ses plantes ornementales, les principaux mis en cause seraient une chèvre et un cochon échappés d’une ferme voisine, un récit qui fait froid dans le dos. Pas de doutes possibles, selon nos confrères de l’Est Républicain, la chèvre aurait été prise sur le fait le 4 juillet, et l’effroyable cochon a commis l’irréparable 5 jours après, soit le 9 juillet, toujours selon le fameux journal cité plus tôt. 

Nous ne connaissons toujours pas les motivations des deux individus, était-ce une volonté de détruire la vie de Paolo qui a poussé les deux animaux fous à agir ou alors avaient-ils simplement faim ? Une flopée de questions entoure cette sordide affaire, nous avons pu recueillir le témoignage d’un psychologue qui s’est entretenu avec les deux animaux de ferme en exclusivité pour Première Pluie. 

Jules : Selon vous, les deux animaux avaient-ils une intention de nuire à monsieur Paolo ? 

Psychologue : « Il est encore difficile pour moi de déterminer les motivations qui ont pu pousser le cochon et la chèvre à ratiboiser les plantes ornementales de Paolo, d’autant plus que les deux lascars sont très peu coopératifs. »

Jules : Considérez-vous que face à un acte d’une telle ampleur, la question du rétablissement de la peine de mort puisse être soulevée ? 

Psychologe : « Écoutez c’est la première fois en 30 ans de carrière que je suis confronté à de telles atrocités. Pour l’heure, il m’est impossible de savoir s’il serait un jour possible de réintégrer ces animaux dans la société. »

Jules : Avez vous vu l’état des plantes après le passage des animaux ? 

Psychologue : *fond en larme* « Malheureusement je me suis rendu sur les lieux dès le lendemain, il y avait cette haie fraichement plantée qui était toute grignotée, je n’effacerai jamais ces images de ma tête mais il était nécessaire que je vois l’étendu des dégâts de mes propres yeux afin de mieux cerner les deux protagonistes. »

Jules : Merci infiniment d’avoir eu le courage de témoigner auprès de nos équipes. 

Psychologue : Merci à vous. 

Une cellule de crise a déjà été ouverte afin d’accueillir Paolo et sa compagne qui ont refusé de s’exprimer à notre micro. Du côté de la ferme pédagogique d’où se sont échappés les animaux, le ton est plutôt à la plaisanterie, sûrement pour cacher la douleur et la culpabilité qui doit être omniprésente.

Hélène Martine relativise : « Oui, des animaux s’échappent, peut-être 5-6 fois par an, comme dans n’importe quelle ferme. On n’est pas à Alcatraz. »

Des marches vertes vont être organisées dans les prochains jours pour rendre un vibrant hommage aux plantes qui ont été grignotées. 

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L’info : Le Républicain Lorrain

Photo de Une : FADEL SENNA / AFP / GETTY IMAGES

Jules Pelgrims

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