< Tous les articles Éditos 1 an de Macron Par Arthur Guillaumot 7 mai 2018 Dans nos Editos, vous pourrez prendre le pouls, à chaud de la rédaction sur des sujets d’actualité Il y a 1 an, Emmanuel Macron devenait président de la république et le bordel commençait. Lui qui passait le premier tour en partie parce que beaucoup craignaient un duel Fillon/Le Pen au deuxième tour. Lui qui l’emportait au second pour repousser comme en 2002 le Front National. Mais pour combien de temps encore ? La politique menée depuis 1 an est dangereuse et elle oublie qu’elle doit sa naissance à un consensus. Parce qu’elle gonfle le sentiment de mépris comme jamais. Parce que le nouveau monde est une formule qui veut dire « l’ancien modèle en pire ». L’heure est archi-critique pour qui veut bien l’entendre sans tout balayer. Le président de la république ne fait rien pour l’écologie. La phrase « Make our planet great again » rappelle juste qu’il vaut mieux faire que dire. La loi asile-immigration est à rougir de honte pour qui se revendiquait humaniste et des lumières. Le mépris des mouvements sociaux à la hauteur des grandes heures de la droite qui s’en voit touchée une sans que l’autre ne bouge. Emmanuel Macron, candidat ni de droite ni de gauche est un président qui met la barre à droite. Qui met la barre à droite dès les festivités du soir du 1er tour d’ailleurs. Parce que la droite est une attitude. Il incarne la droite qu’un peuple peut s’unir pour détester. Parce qu’il est de cette droite du fric. Que les peuples s’attachent ces derniers temps à balayer. De cette droite qui ne se complexe pas, qui méprise, parfois même sans s’en rendre compte. D’une droite des élites qui veut gouverner un pays fait de ruralité, encore et en totale déconnexion, donc. Exactement la même droite qui gouverne à l’heure actuelle aux Etats-Unis. Si Emmanuel Macron devait souffler les bougies de ses 1 an, l’invité d’honneur serait Donald Trump et pas Justin Trudeau. Arthur – Editos À lire aussi Éditos Le Livre sur la Place doit déprogrammer Raphaël Enthoven — Édito 11 Sep 2025 Début septembre, la rentrée littéraire bat son plein, les salons commencent, les premières listes pour les prix ont été publiées. Tout se passait bien, et la profession pensait passer un pré-automne tranquille. Jusqu’à ce qu’une polémique éclate. Anne Vignot est maire de Besançon depuis 2020. Pour sa dixième édition, le festival Livres dans la Boucle Éditos Des airs d’incendie — Édito 20 Jan 2025 Mercredi 15 janvier, la nouvelle est tombée : après des mois de négociations, le Hamas et Israël ont trouvé un accord pour un cessez-le-feu. Établi pour durer 6 semaines, il est entré en vigueur dimanche 19 janvier. Il prévoit des échanges de prisonniers et permettra à l’aide humanitaire de pénétrer en nombre dans la bande Éditos Le destin des Kurdes — Édito 06 Jan 2025 À chaque fois que les pions bougent dans la région, les Kurdes s’attendent au pire. Ainsi, si la chute de Bachar El-Assad semble être une bonne nouvelle, c’est surtout une occasion comme une autre pour les forces turques de les persécuter. Comme toujours, l’hiver s’annonce intense dans la région kurde de Kobané. Le 08 décembre À la loupeCartes postalesÉvènementsInterviewsLittératurePlaylists