Pas Grand Chose / Nouvelle

Il attrape une capsule de café d’un geste vif et maîtrisé. Il insère la capsule dans la machine. C’est un geste mécanique et précis. Bientôt le café commence à couler. Il est allé acheter des capsules en début d’après-midi, dans la chaleur de l’été. Le goudron fondait. Des jeunes jetaient des pierres sur les voitures

La fête – Nouvelle

Je ne fais plus jamais la fête. Si vous voulez savoir, à un moment j’ai beaucoup fait la fête. Je fêtais des trucs infêtables, des conneries qui n’avaient pas besoin d’être célébrées et je m’endormais sur les boulevards, la tête dans un petit déjeuner beaucoup trop cher. J’ai hurlé des nuits entières juste pour voir

Tout le bleu du ciel – Mélissa Da Costa / Interview

[soundcloud url= »https://api.soundcloud.com/tracks/574440507″ params= »color=#ff5500&auto_play=true&hide_related=false&show_comments=true&show_user=true&show_reposts=false&show_teaser=true&visual=true » width= »100% » height= »300″ iframe= »true » /] Un premier roman, c’est toujours particulier Ce choix va surprendre ceux qui connaissent mes goûts littéraires. Mais je ne suis pas un label, ou alors un label qui revendique la curiosité avant tout. Je ne suis pas définitif. D’ailleurs comment l’être à propos d’un premier roman ?  Une

San Perdido – David Zukerman

C’est vraiment bête, mais comment un livre se démarque par la masse d’une rentrée littéraire comme celle de janvier ? La couverture, ici. Et elle en dit lit long sur l’identité du roman, figurez-vous, qu’ici les apparences ne sont pas trompeuses.  C’est un premier roman, et quel premier roman. Coup de maître signé David Zukerman.

Nage Libre – Boris Bergmann

« Boris Bergmann est un prodige. » Voilà. Romancier prodige, jeune prodige, comme on dit. On dirait une phrase toute faite. Elle a été mâchée et dégueulée 400 fois cette phrase. « Alors ça sert à rien de la resservir mec »  Oui, mais en fait, elle a sûrement été inventée pour habiller le parcours de Boris Bergmann. Comme

Si nous ne brûlons pas – Justine Bo

On retourne loin dans l’année 2018, le 18 janvier précisément. Il se passait une jolie sortie aux Editions des Equateurs, signé Justine Bo, ce roman s’appelle Si nous ne brûlons pas.  Si nous ne brûlons pas. Un titre sous la forme d’une condition. A la brûlure totale, à la furie, au feu et à sang, de